Condamnation de Sarkozy : "Il faut s'interroger sur le contexte", estime Gilles Platret

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme pour "financement illégal" de sa campagne de 2012, dans l'affaire Bygmalion, ce jeudi 30 septembre. Pour Gilles Platret, le vice-président des Républicains, cette condamnation c'est "d'abord de la tristesse (...) on a le sentiment que le couperet tombe très régulièrement sur la tête du président Sarlozy", avant d'ajouter que sa première réaction est une réaction "d'amitié".

Pour certains sympathisants et proches de l'ex-président, il y a un acharnement de la justice à l'égard de Nicolas Sarkozy. Selon Gilles Platret, "les relations de Nicolas Sarkozy avec la justice ne sont pas d'une sérénité souveraine depuis longtemps (...) on a le sentiment qu'une partie des juges déteste cet homme et on a toujours peur que cette détestation puisse influencer le jugement surtout lorsqu'il est plus sévère que la réquisition du procureur".

D'après Gilles Platret "il faut s'interroger sur le contexte", qui est un contexte "anti-sarkozyste très fort chez un certain nombre de juges". Il a estime "qu'on peut s'interroger lorsque la peine prononcée est plus forte que celle demandée par le procureur".