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"C'est ridicule !" : une famille menacée d'expulsion à cause de sa "maison de l’horreur" pour Halloween
Une famille de Courcelles-lès-Lens, dans le Nord de la France, est menacée d'expulsion à cause des décorations d'Halloween installées sur sa maison.
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Quand Halloween tourne au cauchemar dans le Pas-de-Calais. Depuis 30 ans, la famille Loeuil, installée à Courcelles-lès-Lens, décore sa maison pour "offrir un moment magique et unique à l’occasion d’Halloween" aux habitants de leur commune.
Baptisée "La maison de l'horreur", la demeure est minutieusement décorée par le fils, Nicolas, et des bénévoles.
"Toutes les décorations, les effets spéciaux et les costumes sont financés par mes soins, uniquement dans le but d’apporter de la joie, de l’émerveillement et des frissons amusants aux petits comme aux grands", précise Nicolas Loeuil sur sa page Facebook.
Mais en ce mois d'octobre 2025, la fête semble tourner au vinaigre... de citrouille. Tout commence le 19 octobre lors de la présentation des lieux. Près de 300 curieux, portés par les réseaux sociaux et déguisés, se rassemblent devant "La maison de l'horreur" pour l'inauguration.
Une mise en demeure
La mauvaise surprise tombe dès le lendemain de la fête. Le 20 octobre, la famille reçoit une mise en demeure de leur bailleur social. "Suite à deux plaintes du voisinage, un huissier de justice, mandaté par la mairie de Courcelles-lès-Lens et la SIA (société de logement), nous a demandé d’arrêter immédiatement nos décorations d’Halloween et la Maison de l’Horreur", poursuit Nicolas Loeuil sur Facebook.
Plusieurs troubles sont reprochés : nuisances sonores, vente illégale de goodies, circulation et stationnement perturbés, mais aussi une utilisation de produits inflammables avec la présence de cracheurs de feu lors de la soirée d'inauguration. "C'est la première année qu'il y a des plaintes comme ça, je trouve ça un peu ridicule d'en arriver à ce stade là", témoigne une visiteuse au micro de M6.
"Nous faisons rêver les enfants"
Passablement irrité par le courrier, Nicolas se défend : "Nous ne faisons de mal à personne - au contraire, nous animons le quartier, faisons rêver les enfants et renforçons le lien social autour d’un événement festif et bienveillant." Au micro de M6, la mère de famille poursuit : "Je paie mon loyer depuis 36 ans, je n'ai jamais eu un loyer en retard. On veut m'expulser pour une maison d'Halloween..."
Souhaitant apaiser les tensions, la mairie a reçu la famille pour lui proposer d'encadrer au mieux la soirée du 31 octobre, nuit d'Halloween. Avant cela, Nicolas Loeuil a lancé une pétition en ligne pour maintenir l'installation. À ce jour, plus de 2.000 personnes ont déjà signé la pétition. En attendant, le public amateur de frissons peut toujours venir se faire peur dans la "Maison de l'horreur".
