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Biodiversité : pourquoi la justice ordonne l'arrêt temporaire du parc éolien d'Aumelas

Le tribunal de Montpellier a ordonné, ce lundi 7 avril, l'arrêt pendant quatre mois des 31 éoliennes du parc d'Aumelas, dans l'Hérault, après qu'EDF Renouvelables et neuf de ses filiales ont été reconnues comme responsables de la mort de 160 oiseaux protégés.

Des éoliennes, en France (image d'illustration)

Crédit : AFP / DESIREE MARTIN

Julie Morisseau & AFP

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"Avec ces éoliennes à l'arrêt, il n'y aura pas de nouvelle mortalité cette année, puisque les faucons crécerellettes arrivent en avril d'Afrique pour la nidification et repartent à la fin de l'été", s'est réjoui Simon Popy, président France nature environnement (FNE) Occitanie Méditerranée, à l'annonce du jugement. Son association est à l'origine de la plainte déposée contre EDF Renouvelables et ses filiales, les jugeant responsables de la mort de 150 à 300 faucons crécerellettes, une espèce migratoire menacée de disparition.

Une situation que le tribunal de Montpellier est venu confirmé en condamnant chacune de ces sociétés à 500.000 euros d'amende, dont 250 000 avec sursis, et l'ancien PDG d'EDF Renouvelables, Bruno Bensasson, à six mois de prison avec sursis et 100.000 euros d'amende, dont 30 000 € avec sursis.

France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée (FNE-OccMed) avait introduit, en 2022, une citation directe pour "destruction d'espèces protégées" contre ces sociétés exploitant les 31 éoliennes implantées depuis une vingtaine d'années sur le Causse d'Aumelas, un plateau dominant la Méditerranée à l'ouest de Montpellier.

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