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Affaire Benalla : "Notre bourreau travaille pour l'Élysée", témoigne le couple de la Contrescarpe sur RTL

DOCUMENT RTL - Les deux personnes qui ont été violemment interpellées par Alexandre Benalla le 1er mai place de la Contrescarpe à Paris racontent leur version des faits.

Vincent Crase place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai avec Alexandre Benalla
Vincent Crase place de la Contrescarpe à Paris le 1er mai avec Alexandre Benalla
Crédit : Naguib-Michel SIDHOM / AFP
Le jeune homme molesté par Alexandre Benalla raconte son interpellation
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Affaire Benalla : "On a fait des bêtises", reconnaît le couple de la Contrescarpe
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Affaire Benalla : "Notre bourreau travaille pour l'Élysée", témoigne le couple de la Contrescarpe sur RTL
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Thibaut Deleaz

"Benalla nous a traîné et marché dessus". Les mots du couple interpellé par Alexandre Benalla place de la Contrescarpe à Paris sont très forts. Au lendemain de l'audition de l'ex-chargé de mission de l'Élysée par le Sénat, Chloé et Georgios, les deux jeunes que l'on aperçoit sur la vidéo mettant en cause Alexandre Benalla, témoignent au micro de RTL.

Le 1er mai, les deux jeunes se trouvent sur la place de la Contrescarpe "pour fêter [leurs] 6 mois ensemble" et "boire un verre", assurent-ils. Ils disent ne pas avoir eu connaissance de l'apéro militant qui s'y tenait ce jour-là. "Il y avait une bonne ambiance, rien d'alarmant, donc on est restés sur place", explique Chloé.

Quand la situation entre les manifestants et les forces de l'ordre dégénère, Georgios affirme avoir été frappé à la main par la matraque d'un CRS. "C'est là qu'il a réagi en le montrant du doigt", explique Chloé. Lui assure avoir simplement voulu "s'expliquer" avec le CRS, mais reconnaît avoir fait "une bêtise" en jetant ensuite une carafe sur les fonctionnaires.

Je sens quelqu'un qui vient derrière moi, m'attrape violemment et me soulève

Georgios

La jeune femme reconnaît également avoir à son tour attrapé "un cendrier ou un sous-verre" pour le lancer sur les forces de l'ordre. "Je leur ai fait un bras d'honneur." Le couple se "retranche" ensuite, avant d'être saisis par Alexandre Benalla pour Chloé, et par Vincent Crase pour Georgios.

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"Ils m'ont laissé par terre, et font un cercle autour de moi", se souvient Georgios, qui raconte avoir essayé de s'expliquer avec les CRS. "Je sens quelqu'un qui vient derrière moi, m'attrape violemment par la nuque et me soulève", poursuit-il, détaillant des coups "à l'estomac, à la tête"... "Aujourd'hui, je sais que c'est Alexandre Benalla."

Nous sommes des gens normaux

Chloé et Georgios

Emmenés au poste de police près de la gare du Nord, les deux jeunes réfutent avoir décliné une fausse identité. Ils se sont portés partie civile dans cette affaire. "Nous nous sommes sentis agressés, expliquent-ils. Nous sommes des gens normaux. On n'est rien du tout et l'on voit que notre bourreau travaille pour l'Élysée".

Alexandre Benalla a été auditionné par la commission des Lois du Sénat mercredi 19 septembre. Le même jour, Chloé et Georgios ont été entendus par la Justice.

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