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Attaque de la préfecture de police : 7 policiers "désarmés" pour radicalisation

Le préfet de police Didier Lallement a également indiqué mercredi que "33 signalements" pour soupçons de radicalisation avaient été effectués depuis l'attaque.

Des policiers devant la préfecture de police de Paris, après l'attaque perpétrée jeudi 3 octobre 2019.
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
Félix Roudaut & AFP
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La police a décidé de faire le ménage dans ses rangs. Sept policiers ont ainsi été "désarmés" à la suite de signalements pour radicalisation "depuis le 3 octobre" 2019, date de l'attaque à la préfecture de police de Paris, a annoncé ce mercredi 30 octobre le préfet Didier Lallement.

Auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur cette attaque meurtrière, Didier Lallement a ajouté qu'il avait demandé à la direction générale de la police nationale (DGPN) "trois suspensions", dont "une" a été mise en oeuvre. 

Au total, depuis le 3 octobre, il y a eu "33 signalements" pour soupçons de radicalisation. Le préfet de police a aussi rappelé qu'il avait adressé le 7 octobre une note à l'ensemble de ses services afin qu'ils signalent systématiquement tous les signes de radicalisation.

Agacement dans les rangs de l'opposition

L'auteur de la tuerie, Mickaël Harpon, était chargé de la maintenance informatique au sein de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Selon un rapport interne de son service après l'attaque, il avait justifié auprès de certains de ses collègues l'attentat de Charlie Hebdo en 2015, sans faire l'objet d'un signalement formel.

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Le président de la commission d'enquête, Éric Ciotti (LR), a interrogé M. Lallement sur un signalement de Mickaël Harpon dans le Val d'Oise à Gonesse où il fréquentait une mosquée, par un autre service de renseignement - renseignement territorial ou DGSI (direction générale de la sécurité intérieure).

"Le profil" de M. Harpon "a-t-il été signalé à la DRPP ?", a demandé M. Ciotti. Le préfet de police a renvoyé à l'enquête judiciaire, ce que les membres de la commission, dont Marine Le Pen (Rassemblement national), ont peu apprécié, considérant que la représentation nationale méritait "des réponses".

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