Attaque au couteau à Bordeaux : un policier présent sur place témoigne sur RTL

L'enquête continue après l'attaque au couteau survenue ce mercredi 10 avril à Bordeaux, faisant un mort et un blessé. L'un des policiers présents le soir du drame témoigne au micro de RTL.

Des policiers bouclent la rue après le drame, à Bordeaux, le 9 avril 2024.

Crédit : PHILIPPE LOPEZ / AFP

BORDEAUX - Attaque au couteau : un policier présent sur place témoigne sur RTL

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Les circonstances de l'agression au couteau qui a fait un mort le 10 avril à Bordeaux se dessinent. Au lendemain du drame, la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie, confirme que l'agression est consécutive à un différend sur la consommation d'alcool entre les victimes et l'assaillant abattu par des policiers.

Selon la procureure, aucun mobile terroriste n'est retenu. L'auteur des faits, qui serait un Afghan de 25 ans, s'en est pris aux victimes après leur avoir reproché de boire de l'alcool le jour de l'Aïd, fête religieuse musulmane qui marque la fin du ramadan. L'individu muni d'un couteau a causé la mort d'un trentenaire et des blessures graves à un homme de 26 ans. Les policiers l'ont abattu alors qu'il s'approchait en brandissant son arme. L'un des agents, Bruno Vincendon (délégué Alternative police), raconte la scène au micro de RTL ce vendredi 12 avril.

"Un blouson noir et le visage dissimulé"

"Nous, quand on arrive de l'autre côté du pont, on a les collègues qui viennent d'arriver sur place. Ce qu'on voit, nous, c'est un individu porteur d'une djellaba et d'un blouson noir, qui a le visage dissimulé par un keffieh. Et on le voit quasiment à 1m50 de notre collègue. Donc on descend de notre voiture et là, on entend les coups de feu, les détonations".

En contrebas, sur les bords de Garonne, le policier aperçoit l'individu s'effondrer à terre :"Donc là, c'est l'adrénaline, on part en courant vers l'intervention, vers notre collègue. Et moi et d'autres collègues, on s'occupe de porter les premiers secours à la personne touchée par arme".

Les policiers ont effectué à tour de rôle un massage cardiaque sur l'individu jusqu'à l'arrivée du SAMU, entre 15 et 20 minutes plus tard. Le fonctionnaire de police poursuit : "Dans notre esprit à nous, on pense tout de suite au terrorisme ou à un acte comme ça. Donc on se conditionne et on essaie d'intervenir le plus rapidement possible. Le but pour nous, c'est d'éviter qu'il y ait des victimes supplémentaires", insiste-t-il.

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