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ATSEM soupçonnée de viols dans l’Hérault : "Cette histoire a éclaté le village", témoigne la maman d'une petite fille

À Vic-la-Gardiole, la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l’ATSEM de 59 ans, mise en examen pour viols et agressions sexuelles sur de très jeunes enfants, a provoqué une onde de choc.

Le hall d'entrée de l'école maternelle où a travaillé l'ATSEM soupçonnée de viols et d'agressions sexuelles sur des enfants à Vic-la-Gardiole, le 13 août 2025.

Crédit : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les zones d'ombre de l'affaire de Vic-la-Gardiole

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Plana Radenovic - édité par Thibaud Hue

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Depuis la remise en liberté sous contrôle judiciaire, mi-août, de l'assistante d'école maternelle accusée de viols et d’agressions sexuelles sur des enfants de 3 et 4 ans à Vic-la-Gardiole, dans l’Hérault, les parents sont révoltés et disent, par l'intermédiaire de leur avocat, se sentir "méprisés" par la justice

Interrogée par RTL, une maman âgée de 33 ans, qui s'est constituée partie civile, continue de croire sa petite fille de 4 ans. "Ils racontent tous la même histoire. Le crayon dans les fesses, les fessées, la bouche sur le zizi... Elle faisait même faire des gestes à d'autres enfants, sur nos enfants. Ils ont appris les gestes. On essaye de leur apprendre, cet été, que c'était pas bien comme geste. C'est le mal en fait", a-t-elle confié sous couvert d'anonymat.

Dans cette petite école où tout le monde se connaît et où toute l'équipe pédagogique a quitté l'établissement, la nouvelle a fait l'effet d'une onde de choc. "Cette histoire a éclaté le village. Je pense à notre maire qui doit être complètement anéantie par tout ce bouleversement, toutes ces réunions où les parents hurlent dans la salle. On a tous la haine. On n'admet pas ce qu'elle a fait à nos enfants", a ajouté la maman d'élève. 

Les charges retenues contre l'ATSEM sont "ténues"

Alors que les parents et enfants appréhendent la rentrée de lundi à l'école maternelle, l'ATSEM de 59 ans, elle, nie tout et se dit victime d'un complot "politico-judiciaire". Pour le moment, les magistrats estiment que les charges pesant sur la suspecte sont "ténues". "L’information judiciaire débute, de nombreuses investigations restent à accomplir", ont-ils écrit dans un document d’une vingtaine de pages consulté par RTL.

L'avocat de la mise en cause, maître Rémy Bertrand, partage cette analyse. Selon lui, "tout n'est pas si clair" dans "ce dossier qui demande beaucoup de prudence". "On est quand même sur le profil d'une personne qui n'a pas de casier judiciaire, qui a toujours donné satisfaction dans son travail et qui aujourd'hui se retrouve acculée par ce dossier et les charges qui pèsent à son encontre, alors qu'elle clame depuis le début son innocence", a-t-il déclaré au micro de RTL. 


L'ATSEM est toujours mise en examen, ce qui signifie que des indices graves et concordants existent à ce stade. Les inspecteurs ont 3 mois pour rendre leurs conclusions. 

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