Pour la famille, "dès le 8 octobre et jusqu'au 16, Samuel Paty, la principale et les enseignants ont identifié une menace grave pour leur intégrité physique et la sécurité du collège", résultant notamment de la médiatisation de l'affaire via les réseaux sociaux par Brahim Chnina, père d'une collégienne qui prétendait avoir assisté au cours, et par le sulfureux militant islamiste Abdelhakim Sefrioui.
Mais pour la famille, "les agents du ministère de l'Intérieur ont failli dans l'assistance à Samuel Paty", qui "aurait dû bénéficier au minimum de la protection la plus faible", un ou deux agents, au vu de la "menace" le visant, ce qui "l'aurait sauvé".
Dans le détail, la plainte rappelle le lent engrenage débuté par un cours sur la laïcité dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) début octobre 2020, qui a abouti à l'assassinat le 16 octobre du professeur âgé de 47 ans, poignardé puis décapité, par Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d'origine tchétchène, tué peu après par la police. L'homme de 18 ans, radicalisé, lui reprochait d'avoir montré en classe des caricatures de Mahomet.
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