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Alpes-Maritimes : un chauffeur arrêté avec plus d'une tonne de cannabis

Un camion été intercepté par la douane jeudi 16 avril au péage autoroutier de La Turbie, dans les Alpes-Maritimes. De nationalité espagnole, le chauffeur transportait 1,2 tonne de cannabis.

Douaniers français (illustration)
Douaniers français (illustration)
Crédit : DENIS CHARLET / AFP
Marie Gingault & AFP

Jeudi 16 avril, un camion espagnol a été intercepté par la douane au niveau du péage de La Turbie, dans les Alpes-Maritimes. Le chauffeur de nationalité espagnole transportait 1,2 tonne de cannabis, et avait "vraisemblablement pour destination l'Italie" selon l'un des enquêteurs, confirmant une information de Nice-Matin.

"Cela démontre que si les petites équipes de trafiquants ont des difficultés à s'approvisionner, les équipes plus structurées ont encore les moyens de tenter des coups, en mode 'Ça passe ou ça casse', et si ça passe, cela donne de la marge", note l'un des enquêteurs. 

Selon lui, "la production mondiale de stupéfiants reste toujours aussi forte, le souci est maintenant de la faire entrer sur le territoire". Il souligne que "le vecteur aérien s'est tari pour la cocaïne et le phénomène des mules revenant de Guyane s'est stoppé". À noter également que "les convois terrestres à plusieurs voitures" se font de plus en plus rares en raison du nombre important de barrages.

Présenté au parquet de Marseille après la saisine de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), l'homme a été placé en détention provisoire.

Les prix des stupéfiants auraient augmenté en moyenne de 30% à la revente

À écouter aussi

De son côté un magistrat niçois s'étonne "du risque pris, du fait du nombre actuel de contrôles" dans cette zone. En effet, le péage de La Turbie est très contrôlé en cette période de confinement, "les forces de police et les douaniers y sont quasiment en permanence pour surveiller la bonne application du confinement", remarque le policier.

Mais comme le souligne l'enquêteur, "les petits trafiquants au détail, qui sont très bien intégrés économiquement, s'adaptent aux conditions actuelles, comme des chefs d'entreprises, en modifiant leurs horaires en cas de couvre-feu et en proposant à leurs clients la livraison du produit". En moyenne depuis le début du confinement, les prix des stupéfiants à la revente auraient augmenté de 30% en raison de la raréfaction des produits. 

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