Ce mercredi 23 octobre c'est une enquêtrice qui n'était pas en service, qui est tombée sur des restes humains dans une forêt sur les hauteurs de Grendelbruch, dans la vallée de la Bruche (Bas-Rhin). Alors tant que les analyses n'ont pas eu lieu, il faut évidemment rester très prudent, mais déjà, beaucoup d'indices font penser qu'il pourrait bien s'agir du corps de Sophie Le Tan, l'étudiante de 19 ans disparue en septembre 2018.
Premier élément troublant, le portable de Jean-Marc Reiser, principal suspect dans cette affaire, a borné à plusieurs reprises dans la zone où ont été découverts les ossements : un tronc de femme dont la tête portait une natte. Deuxième indice, des ossements désolidarisés du reste du corps ont été retrouvés à proximité. Or, l'enquête a permis de retrouver l'ADN de la victime, sur une scie à métaux de Jean-Marc Reiser.
Troisième point, ce fils de garde forestier connait très bien les forêts des alentours et les enquêteurs ont toujours pensé que le corps de Sophie Le Tan pourrait y être retrouvé. Pourtant, des recherches nombreuses et intensives avaient été menées dans ce secteur boisé, sans succès.
Aucunes traces de sang n'avait été retrouvées dans le coffre de la voiture de Jean-Marc Reiser. Si les analyses permettent clairement d'identifier Sophie Le Tan, l'homme de 59 ans aura à s'expliquer en détails sur ce qui est arrivé à la jeune étudiante.
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