1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Affaire Raddad : le dernier combat du jardinier de la Chamade
2 min de lecture

Affaire Raddad : le dernier combat du jardinier de la Chamade

"L'Heure du crime" revient sur l'affaire Raddad. Il y a 31 ans, la vie de Omar Raddad bascule lorsqu'il est condamné à 18 ans de prison pour le meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal, veuve richissime dont il était le jardinier.

Omar Raddad, le 25 novembre 2021
Crédit : Alain JOCARD / AFP
L'INTÉGRALE - Affaire Omar Raddad : l'ultime combat
00:39:20
L'ENQUÊTE - Affaire Raddad : le dernier combat du jardinier de la Chamade
00:15:10
Jean-Alphonse Richard - édité par
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Le jeudi 15 septembre 2022 est une date à marquer d'une pierre blanche dans l’histoire de la justice française. La commission d'instruction de la Cour de révision rendra en ce jour une décision décisive dans l'affaire Omar Raddad. Une porte ouverte à la tenue d'un nouveau procès que les amis et les avocats du jardinier marocain, appellent depuis trois décennies de leurs vœux. 

À l'hiver 1991, Omar Raddad avait été reconnu coupable du meurtre de sa riche patronne, Ghislaine Marchal. Celle-ci avait été retrouvée sans vie dans sa luxueuse villa baptisée "La Chamade". La victime compte pas moins de dix plaies ainsi qu'un coup profond porté à la gorge.

Deux inscriptions, manifestement écrites par la malheureuse avec son propre sang, sont visibles : "Omar m'a T." avec un T majuscule sur la porte de la chaufferie. Ghislaine Marchal n'a qu'un seul Omar dans son entourage. Il s'agit de son jardinier, le Marocain Omar Raddad, âgé de 29 ans à l'époque, est alors condamné à 18 années de réclusion. Un crime qu'il a farouchement nié dès la première heure. Un verdict aujourd'hui controversé par l'expertise ADN. 

La justice reste sourde à une relance des investigations

Neuf ans après les faits, deux graphologues ne peuvent certifier que les inscriptions sont bien de la main de Ghislaine Marchal. La même année, une expertise indique qu'une trace de main ensanglantée, près de l'inscription "Omar m'a Tuer" est composée du sang de la victime mais aussi de sang masculin. Ce n'est pas celui d’Omar. 

À écouter aussi

Malgré ces premières découvertes, la justice reste sourde à une éventuelle relance des investigations. Dossier est classé sans issue, jusqu'à ce que la nouvelle avocate du jardinier, Me Sylvie Noachovitch, relance la  piste prometteuse de l'ADN. En 2014, l'avocate demande et obtient de nouvelles expertises. Malgré l'attente, les résultat est stupéfiant : quatre empreintes génétiques masculines détectées sur les portes de la cave et de la chaufferie, deux exploitables, deux partielles. Aucune d'entre elle n'appartiennent pas au jardinier. 

En 2019, un rapport conclut que l'un de ces quatre ADN apparait 35 fois dans les lettres de sang. Une trace ADN déposée au moment du meurtre par quelqu'un qui a participé à l'écriture. Un inconnu à ce jour non identifié. 

Les invités de "L'Heure du crime"

- Jean-Marie Rouart, académicien et auteur d'Omar la fabrication d’un d’une injustice chez Bouquins éditions.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte