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Jean-Yves Labrousse au micro de l'Heure du Crime
Crédit : RTL
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Le 6 octobre 1983, les gendarmes se rendent dans une maison de village dans l’Oise. Un début d’incendie y a été signalé, mais le pire reste à venir : les corps d’une famille de six personnes sont retrouvés. Tous ont été sauvagement poignardés. Seul l’un des fils, Jean-Yves, 15 ans, a survécu au drame.
Le tueur est très vite interpellé, il s’agit de Pascal Dolique, 23 ans, apprenti charcutier. Pendant plusieurs mois, il a été le fiancé de Caroline, l’une des six victimes.
N’ayant pas supporté la séparation, il est revenu au domicile de la famille Labrousse. Une visite qui a tourné au massacre. "C’est impossible de prononcer son nom, par rapport à la douleur que ma famille a subie", témoigne Jean-Yves Labrousse, unique survivant et invité de L'Heure du Crime.
Le lendemain, Pascal Dolique est inculpé. Il réitère ses aveux, mais dit ne plus se souvenir du moindre détail. La justice reconstitue très vite l’assassinat et confirme que son crime fait l’objet d’une préméditation. "Malgré ses troubles dyslexiques, Jean-Yves va grandement aider les gendarmes", affirme Constance Bostoen, journaliste police-justice BFM Paris et invitée de L'Heure du Crime.
Son état mental est en revanche questionné. Certains experts psychiatres estiment que Dolique souffre d’épilepsie. Il faudrait donc l’interner et ne pourrait pas être jugé. D’autres sont convaincus que Dolique est simplement un assassin ayant ôté la vie de six personnes.
Le 31 mai 1989, six ans après les faits, Pascal Dolique comparaît devant la Cour d’assise. En face de lui, se trouve le seul rescapé de cette famille décimée, Jean-Yves Labrousse, âgé alors de 21 ans. Le jeune homme veut des réponses et tente d’accrocher le regard du criminel qui baisse la tête, mais sans résultat. "Je voulais lui montrer que je n’avais pas peur, c’était une sorte de revanche. Je suis devenu un homme et tu ne me fais pas peur", explique-t-il.
Pascal Dolique est condamné à la perpétuité. La peine de sûreté est portée à 18 ans, mais Dolique sort deux ans plus tôt. Apprenant cette nouvelle, Jean-Yves Labrousse n’arrive plus à dormir et craint pour sa famille. Dolique reste finalement dans l’ombre. "J'aurais aimé pouvoir faire quelque chose cette nuit du 6 octobre 1983", conclut le rescapé.
- Jean-Yves Labrousse, rescapé et co-auteur du livre L’écho des ombres – Récit d’un survivant, aux éditions Mareuil, collection Jacques Dallest.
- Camille Labrousse, fille de Jean-Yves Labrousse, également co-auteure du livre.
- Constance Bostoen, journaliste police-justice BFM Paris et co-auteure du livre.
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