Affaire Kim Kardashian : comment les "papys braqueurs" se sont-ils attaqués à la star américaine ?

Le procès du casse du siècle se déroule depuis lundi 28 avril où dix personnes sont jugées, à Paris, pour leur implication dans le retentissant braquage de Kim Kardashian. C'était en 2016, la reine des influenceuses était à Paris pour la Fashion Week. 9 millions d'euros de bijoux se sont alors volatilisés, dont 4 millions rien que pour la bague de fiançailles de la jeune femme.

En seulement 10 minutes, ces vieux malfrats ont réussi un casse au butin record. Ils repartent à pied en boitant pour l'un d'entre eux, les autres à vélo, des gilets fluos sur le dos. L'un de ces cyclistes chute, renverse tout le sac de bijoux. Une croix à 30.000 euros reste dans le caniveau. 

Les bourdes s'enchaînent puisque deux des braqueurs ont laissé leur ADN sur un rouleau de scotch. La brigade de répression du banditisme n'a plus qu'à tirer le fil, ils identifient un certain Aomar, alias "le vieux", comme le cerveau de cette opération. Ce truand à l'ancienne aurait constitué sa petite équipe avec les gens de sa génération. Sur les écoutes, on les entend parler du pactole comme la cadeau de Noël des enfants après un voyage à Anvers où les bijoux ont peut-être été revendus. 

Ils ne connaissaient pas Kim Kardashian

Ce qui est fou, c'est que ces accusés ne connaissaient pas, à l'époque, Kim Kardashian. Ils ont profité d'un tuyau en or qui évoquait la femme d'un rappeur, ils n'avaient aucune idée à qui ils s'attaquaient. Aujourd'hui, la moyenne d'âge de ces accusés est de 70 ans. Le receleur présumé des bijoux, alias "Nez râpé", est décédé. D'autres accusés ont traversé des cancers, un triple pontage du cœur. Quant au cerveau présumé, il est devenu sourd et muet. Et ses écrits doivent donc être traduits à l'audience par intelligence artificielle.

De son côté, Kim Kardashian sera bien présente au procès, selon son avocat américain. Son audition est prévue le 13 mai prochain. Ce braquage l'a vraiment traumatisée, mais c'est ce qui l'a poussée, dit-elle, à devenir avocate exactement comme son père Robert Kardashian, rendu célèbre pour avoir défendu le footballeur américain O.J. Simpson.