La justice doit se prononcer afin d'autoriser des tests génétiques dans le cadre de l'affaire Grégory. 36 ans après la mort du jeune garçon dans la Vologne, ses parents espèrent que ces analyses permettront de confondre le ou les coupables, et ce grâce aux progrès technologiques effectués depuis plusieurs décennies dans ce domaine.
"On a une avancée technique. L'ADN est une avancée majeure", explique sur RTL Patrick Touron, commandant du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale. Dans le cas de l'affaire du petit Grégory, l'espoir réside dans l'étoffement du fichier ADN des personnes fichées à cause de condamnations passées. "Avec le temps, ce qui peut être espéré, c'est qu'un certain nombre de personnes aient commis des infractions, et soient entrées dans la base données", confirme le militaire.
Le commandant Touron assure que "l'ensemble des indices peuvent toujours être exploités". "On a de nouvelles technologies. Je pense beaucoup à l'intelligence artificielle, la réexploitation des dossiers", indique-t-il. Dans le cas de Grégory Villemin : "On se rend compte que personne ne lâche le morceau", promet le gendarme. "Nous avons un crime qui concerne un jeune enfant, qui n'est pas résolu, ce n'est satisfaisant pour personne, aucune institution", souligne Patrick Touron.
Ainsi, toutes les technologies sont employées, notamment l'intelligence artificielle qui analyse les données colossales du dossier pour en souligner les incohérences des parcours de vie des protagonistes, par exemple.
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