L'ancien chef de l'État est jugé en appel depuis le lundi 5 décembre dans l'affaire des écoutes, aussi appelée affaire Paul Bismuth. Il est accusé des chefs de "corruption" et "trafic d'influence". Au lendemain de la diffusion des écoutes, la cour reprend toute l'affaire depuis le début. Nicolas Sarkozy se défend, assurant qu'à l'époque son seul but était de s'en sortir.
Il a levé le doigt comme à l'école pour avoir la parole alors que la cour interroge son avocat, également jugé sur la violation du secret professionnel. Nicolas Sarkozy plaide presque, avec des gestes de mains saccadés et un ton incisif. "Madame la présidente, avec les écoutes d'hier on a eu l'impression qu'on était trois à parler de l'affaire Bettencourt. Mais, la France entière parlait de l'affaire Bettencourt, qui est le point de départ de toute cette affaire", assène-t-il à la barre.
"On a saisi mes affaires. Au lendemain de mon audition dans le bureau du juge à Bordeaux, tout mon PV est dans la presse", dénonce-t-il. Il pivote à droite, à gauche, comme pour convaincre toute l'assemblée. "Je confirme ma très grande incompétence en matière de procédure devant la Cour de cassation, je n'y connaissais rien. La procédure pénale, ce n'est pas ma passion. Moi, ma passion, c'était de m'en sortir et donc de saisir mes agendas saisis par la justice". A-t-il, pour cela, corrompu un haut magistrat pour peser sur la décision de la Cour de cassation ? C'est sur cette question que les interrogatoires vont se poursuivre ce mercredi.
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