Affaire Delon : 110.000 euros retrouvés chez Hiromi Rollin, assure Anthony Delon

Le feuilleton continue. Trois mois après l'ouverture d'une enquête préliminaire pour "harcèlement moral" contre Hiromi Rollin, le fils d'Alain Delon, Anthony, évoque une curieuse découverte de la part des gendarmes mobilisés sur l'affaire. Selon lui, ils auraient retrouvé la somme de 110.000 euros en liquide, "dans un placard de sa salle de bain".

"C'est factuel ce que je vais dire : au cours des quatre derniers mois - et ça ne représente pas la somme qu'on a trouvée -, il y a eu 900/950 euros qui ont été tirés toutes les semaines sur la carte de crédit. Soi-disant pour s'occuper de Douchy", ajoute-t-il dans une interview accordée à nos confrères de BFMTV, ce lundi 2 octobre. L'acteur dispose en effet d'une vaste propriété dans cette commune du Loiret où résidait jusqu'en juillet Hiromi Rollin. 

Il faut m'expliquer comment on va tirer 950 euros par semaine

Anthony Delon

"Ça fait trois mois qu'on vit à Douchy. Quand on est arrivé dans cette maison, il n'y avait quasiment rien. Ce qui était là (...) était pourri", insiste Anthony Delon qui a cosigné une plainte pour abus de faiblesse en juillet dernier avec le reste de la fratrie. Dans la foulée, le fils aîné de la star de cinéma avait déposé une seconde plainte portant sur "des faits établis sur un an et demi".

"Tout était pourri, il n'y avait quasiment rien à bouffer. Donc, il faut m'expliquer comment on va tirer 950 euros par semaine. Parce que nous, depuis trois mois qu'on est là-bas, mon père mange comme un oiseau", explique Anthony Delon. Il est convaincu que son père n'est pas à l'origine de ces retraits : "Il ne peut pas", juge-t-il. Et ce, alors qu'Alain Delon a été victime d'un AVC en 2019 qui l'a rendu diminué physiquement.

Une bataille judiciaire en cours

Quelques jours plus tôt, le 28 septembre dernier, Hiromi Rollin était sortie du silence dans les colonnes du Parisien. Sa première prise de parole depuis le début de l'affaire. Elle dénonçait alors un "coup monté" de la part des enfants d'Alain Delon. "Toutes les accusations portées contre moi sont mensongères", assurait-elle. Et d'ajouter : "C’est un coup monté pour me faire sortir de la vie de leur père. C’était leur unique but".

Début juillet, elle a déposé une plainte "violences volontaires aggravées". Elle s'était vu prescrire une ITT de cinq jours, pour des "rougeurs au niveau des deux avant-bras gauche et droit, au niveau abdominal et au thorax.

Le 28 juillet, elle en a formulé une deuxième, pour "dénonciations calomnieuses". Une seconde enquête a été ouverte, elle est distincte des investigations visant l'ancienne dame de compagnie d'Alain Delon.