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Accident mortel après une course-poursuite en Moselle : ce que l'on sait
La course-poursuite qui a tué un policier belge a débuté de l'autre côté de la frontière, avant de se poursuivre en Moselle. Les deux hommes sont morts, percutés par une voiture, après avoir traversé la glissière centrale de l'autoroute.
Un policier belge est mort lors dans une course-poursuite, ce mardi 25 juin.
Crédit : HATIM KAGHAT / BELGA MAG / BELGA VIA AFP
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Une course-poursuite durant laquelle deux personnes, dont un policier belge, sont décédées, s'est déroulée en Moselle, près de la frontière avec la Belgique, mardi 24 juin en fin de journée.
La course-poursuite a en réalité démarré de l'autre côté de la frontière, sur l'autoroute reliant Bruxelles à Luxembourg où, lors d'un refus d'obtempérer, deux voitures de la police belge ont pris en chasse un véhicule en pensant qu'il s'agissait d'un go-fast, méthode de transport de drogue utilisant des véhicules très rapides. À bord, deux personnes se débarrassent d'une grande quantité de stupéfiants, qui a été, par la suite, récupérée par les forces de l'ordre.
La frontière franco-belge n'arrête pas la voiture, qui poursuit sa route sur l'autoroute menant à Thionville. Soudainement, elle pile à hauteur d'Angevillers. La première voiture de police parvient à l'éviter, mais pas la deuxième, qui la percute par l'arrière, sans faire de blessé.
Tués sur le coup
La course-poursuite continue alors à pied. L'un des deux hommes part vers la droite de la route, avant d'être vite arrêté, l'autre passe par-dessus la glissière de sécurité centrale. C'est là qu'une voiture arrivant en face le percute, ainsi que le policier qui était à sa poursuite. Ils sont tués sur le coup.
Outre le suspect belge, le conducteur de la voiture à l'origine de l'accident a été placé en garde à vue, avant d'être relâché, ce mercredi matin.
Désormais, le parquet de Thionville indique qu'il va vérifier dans quelles conditions s'est produite la course-poursuite. S'il existe un accord international qui permet à des policiers de passer une frontière lors de ce genre d'opérations, l'accident de ce mardi s'est poursuivi jusqu'à 40 kilomètres dans le territoire français. L'enquête ne dit pas, pour l'instant, si les policiers belges avaient demandé du renfort à des forces de l'ordre françaises.
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