Faux mariage à Disneyland avec une enfant de 9 ans : ce que l'on sait sur le Britannique de 39 ans mis en examen

Le prestigieux parc Disneyland Paris transformé en théâtre d'un faux mariage entre une enfant de 9 ans et un adulte approchant la quarantaine. C'est l'histoire qui suscite l'émoi depuis le 23 juin 2025. La justice cherche à éclaircir les circonstances de ce faux mariage organisé samedi 21 juin à l'aube dans un complexe touristique privatisé pour l'occasion, à une trentaine de kilomètres à l'est de Paris, en Seine-et-Marne.

L'événement a choqué puisque la prétendue mariée était une fillette ukrainienne de 9 ans. Parmi la centaine de figurants recrutés pour l'occasion, tous n'étaient pas informés que les noces n'étaient pas réelles, selon une source policière.

L'événement devait se dérouler entre 5h et 7h, en dehors des heures d'ouverture au public, sur les lieux privatisés "pour un coût total de 130.000 euros", selon une source policière. Disneyland Paris a assuré dans un communiqué qu'il avait "été immédiatement annulé" par ses équipes "après l'identification d'importantes irrégularités".

Le "marié", présenté comme le commanditaire de cette fausse cérémonie, est désormais dans le viseur de la justice. D'après le parquet de Meaux, le commanditaire et organisateur de cet "événement" serait, d'après les informations transmises par les autorités britanniques, un citoyen britannique né en octobre 1985. "Ce dernier aurait été condamné par le passé, notamment pour des infractions à caractère sexuel sur des mineurs. À ce titre, il est inscrit au fichier britannique des auteurs d’infractions sexuelles et est actuellement recherché, au niveau national, par les autorités judiciaires de son pays d’origine, à raison d’un manquement aux obligations découlant de ladite inscription", précise le parquet dans un communiqué. 

Ce Londonien nie être le commanditaire de la cérémonie

Le 23 juin 2025, ce ressortissant britannique, ainsi qu’une ressortissante lettonne impliquée dans l’organisation de la "cérémonie", ont été présentés devant une juge d’instruction du tribunal judiciaire de Meaux. Conformément aux réquisitions du parquet, l’homme a été mis en examen des chefs d’escroquerie, abus de confiance, blanchiment, usurpation d’identité et placé en détention provisoire. S’agissant de la qualification de corruption de mineur, il a été placé sous le statut de témoin assisté. La ressortissante lettone, quant à elle, a été placée sous le statut de témoin assisté. 

L'homme conteste les faits qui lui sont reprochés d'après les informations de RTL. Ce londonien se dit acteur et assure avoir été recruté comme les autres figurants. Il nie être le commanditaire ou même celui qui a payé ce faux mariage. Son avocat, Maître Jean-Christophe Ramadier, que nous avons pu joindre a déclaré à RTL : "L'affaire est complexe, mon client s'expliquera sur les tenants et les aboutissants et comment il se retrouve dans cette histoire-là".