L'État islamique ne recule pas. À la frontière entre la Turquie et la Syrie, l'étau se ressert sur la ville de Kobané, assiégée par les jihadistes, malgré les frappes de la coalition occidentale et les soldats kurdes qui la défendent. Si la coalition - menée par les États-Unis - continue ses frappes aériennes dans la région pour stopper l'avancement du groupe terroriste, la plupart des cibles dites "statiques" - hangars, raffineries, puis de pétrole - ont déjà été détruites et maintenant, le problème, ce sont les cibles "mobiles" : les combattants eux-mêmes et leurs dirigeants.
Cela pose particulièrement un problème côté syrien, où il est impossible pour la coalition de s'allier avec les autorités locales, à savoir l'armée de Bachar El-Assad, et encore moins d'envoyer des troupes au sol en soutient au dirigeant.
Mais cette manœuvre militaire semble également impossible pour d'autres raisons, notamment le traumatisme de la guerre en Irak sous l'ère Bush. 150.000 GI avaient été envoyés sur place, et aujourd'hui rien est encore réglé. Barack Obama a d'ailleurs rappelé que les États-Unis n'enverraient pas d'hommes au sol.
L'autre solution sans doute envisagée, même si elle n'est pas publique, c'est d'envoyer des troupes spéciales, y compris en Syrie. Elles serviraient à dégager le terrain, par exemple à Kobané en ce moment pour aider les combattants locaux à défendre leur territoire, mais aussi à faciliter les frappes aériennes en indiquant où se trouvent les cibles clés.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte