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Syrie : les frappes s'intensifient à Kobané
Les Etats-Unis et leurs alliés ont intensifié leurs frappes à Kobané (nord), assiégée par les jihadistes de l'Etat islamique.
La ville de Kobané en Syrie, visée par des frappes de la coalition, le 3 octobre 2014.
Crédit : BULENT KILIC / AFP
Alors que les combattants kurdes continuent de contrôler la ville kurde syrienne de Kobané (nord), les Etats-Unis et leurs alliés ont intensifié leurs frappes. "Les milices kurdes continuent de contrôler la majeure partie de la ville et résistent face au groupe EI", a affirmé le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).
Les Etats-Unis, aidés cette fois par la Jordanie, ont lancé mercredi huit nouvelles frappes près de Kobané, située à la frontière avec la Turquie, qui ont détruit cinq véhicules armés, un dépôt d'équipements, un camp de commandement, un camp logistique, et huit baraquements.
Deux positions de combat détruites
Ces frappes s'ajoutent aux six frappes menées par la coalition internationale (USA et Emirats arabes unis) près de Kobané, annoncées mercredi matin par le Centcom. Une autre frappe en Syrie au sud-ouest de Raqa (nord) a détruit quatre véhicules armés et en a endommagé deux autres.
En Irak, les Etats-Unis ont conduit, seuls, trois nouvelles frappes, dont une au nord-ouest de Ramadi (ouest) qui a détruit un poste de contrôle, une à Mossoul (nord) qui a détruit quatre véhicules et en a endommagé deux autres, tandis qu'une troisième a été lancée au sud de Kirkouk (nord), détruisant deux positions de combat.
Les frappes aériennes insuffisantes
Quelques heures plus tôt, le porte-parole du Pentagone avait averti que les frappes aériennes seules ne suffiraient pas à sauver la ville de Kobané.
"Les frappes aériennes à elles seules ne vont pas y arriver, ne vont pas apporter une solution et sauver la ville de Kobané", avait déclaré le contre-amiral John Kirby.
