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Trump juge son ex-secrétaire d'État "bête comme ses pieds" et "flemmard"

Le président américain a fait une sortie cinglante à l'encontre de Rex Tillerson, qui avait donné une interview peu amène sur CBS.

Donald Trump et Rex Tillerson le 1er février 2017

Crédit : NICHOLAS KAMM / AFP

Ryad Ouslimani & AFP

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Donald Trump n'a pas sa langue dans sa poche. Il a même la réputation d'être soupe au lait, et n'hésite pas à régler ses comptes en public. Son terrain de duel favori reste Twitter, d'où il décoche ses flèches et commente directement les critiques et analyses divergentes qu'il peut entendre à la télévision. 

Dernier exemple en date, sa réponse cinglante à son ancien secrétaire d'État, Rex Tillerson. Objet de l'ire présidentielle ? Une interview accordée à CBS par l'ancien chef de la diplomatie, qui était, depuis son brutal limogeage en mars, resté extrêmement discret. 

"J'ai eu du mal, venant de l'entreprise ExxonMobil, disciplinée et très axée sur le suivi des procédures, à travailler pour un homme qui est plutôt indisciplinéqui n'aime pas lire, qui ne lit pas les rapports, qui n'aime pas aller dans le détail mais qui dit plutôt 'Voilà ce que je crois'", a explique Rex Tillerson à la télévision US. 

Trump regrette de ne pas s'en être séparé plus tôt

Sans attendre, Donald Trump a aiguisé le clavier de son téléphone et répondu à son ancien secrétaire d'État ce vendredi 7 décembre. "Mike Pompeo fait un boulot fantastique, je suis très fier de lui", a-t-il tweeté concernant l'actuel membre de l'administration américaine. 

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Mais ce n'était que le début de la salve, qui allait viré à l'insulte : "Son prédécesseur, Rex Tillerson, n'avait pas les capacités mentales nécessaires. Il était bête comme ses pieds et j'aurais dû m'en séparer plus tôt", a-t-il ajouté. "Il était flemmard comme tout", a-t-il encore écrit, évoquant celui qui fut PDG du groupe pétrolier ExxonMobil. 

L'AFP rappelle que le contraste ne pouvait être plus marqué avec le tweet envoyé il y a deux ans pour annoncer la nomination de celui qu'il qualifiait alors de "l'un des plus grands dirigeants d'entreprise au monde". 

Le chef de la diplomatie occupe un poste central dans l'administration américaine: il a en charge quelque 70.000 diplomates, fonctionnaires et contractuels et pilote 250 ambassades et consulats à travers le monde. 

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