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Donald Trump, après sa réélection.
Crédit : Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Nous sommes au milieu des années 1970, Vladimir Poutine n'est personne et Trump n'est pas président, ni même en politique d’ailleurs. Celui-ci travaille dans l’immobilier, dans un quartier de New York où il y a beaucoup d’émigrés de l'Union Soviétique, dont quelques agents du KGB.
Mais les relations est-ouest, il s’en fiche bien fort. Ce que veut Donald Trump, c’est gagner de l’argent, et vite. Il fait donc affaire avec deux Russes qui vendent de l’électronique dernier cri, pour équiper l'un de ses hôtels. Sauf que l’électronique n'est que la vitrine respectable d’activités beaucoup plus douteuses telles que le racket, les escroqueries à l’assurance ou la contrefaçon.
Le premier lien entre Trump et les Russes, c'est donc la mafia. C’est ce qu’écrit Le Point qui consacre un grand dossier à ces liaisons dangereuses.
Mais la mafia n'est pas la seule à s'intéresser à Donald Trump, d’autant plus qu’il a une femme séduisante. Enfin séduisante pour une espionne russe. Ivana est Tchécoslovaque, mais pas dissidente et peu nostalgique du Printemps de Prague, ses parents sont également des communistes modèles.
Le couple Trump est un habitué de la page 6 du New York Post, la page people. C’est par ce biais que le KGB va approcher le futur président. Dans un déjeuner mondain organisé par le fils d’Estée Lauder en 1986, comme par hasard, un certain Youri Doubinine se retrouve à côté de lui.
Officiellement, il est le chef de la délégation russe à l’ONU. Sa fille racontera plus tard qu’une partie de sa mission était en fait de “cultiver” les hommes d’affaires américains, c’est le terme qu’elle emploie. Cette stratégie s'est avérée payante visiblement.
Comme par hasard, de fil en aiguille, il est question de construire un grand hôtel de luxe en face du Kremlin. De là, Trump est mis en relation avec Intourist, l’agence soviétique du tourisme. Or, nous dit Le Point, tous les experts le savent, il s'agit d'une branche du KGB chargée d’approcher les étrangers.
Quand Donald et Ivana Trump sont reçus à Moscou à l’été 1987, on leur sort le grand jeu ainsi que la suite Lénine de l’Hôtel National, près du Kremlin, avec champagne, sauna et caméras dans tous les coins. Le projet d'hôtel n’avance pas d’un pouce, mais à son retour, Donald Trump se passionne subitement pour la géopolitique et se positionne contre l’Otan. L'homme d'affaires dénonçait alors, déjà, les milliards dépensés par les États-Unis pour la sécurité des autres.
Concernant les finances de Donald Trump, dans les années 90, ses affaires ne vont pas fort. Mais mystérieusement, ses emprunts massifs sont tous remboursés. Et sans que cela semble étrange, dans les années 2000, ses deux fils reconnaissent avec un peu de naïveté : “Nous n’avons plus besoin de banques américaines. Tous nos fonds viennent de Russie.”
Le Point rappelle aussi ce sommet Trump Poutine à Helsinki, en 2018. Pour la première fois dans l’histoire, il n’y a aucun témoin.
Dans la conférence de presse qui suit, Donald Trump, toujours très volubile, apparaît soudain complètement inerte. ”Aucun président ne s’est aplati de manière aussi abjecte devant un tyran.” Ce seront les mots très durs de l’ancien sénateur républicain John McCain. Les anciens proches du président et les retraités de la CIA le disent clairement : “Poutine tient Trump.”
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