1 min de lecture
Les membres d'un groupe jihadiste, en Syrie, près d'Alep, le 19 juillet 2012.
Crédit : AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Il y a environ 70 hommes français détenus dans le nord de la Syrie, dans la prison de Dérik, et environ 50 femmes et leurs 120 enfants retenus dans le camp de Roj, dans le nord-est. L'inquiétude aujourd'hui, c'est que les Kurdes, occupés sur d'autres fronts, relâchent toutes ces personnes.
Un risque réel, estime Georges Salines, qui a perdu sa fille au Bataclan en 2015. Avec l'association française des victimes du terrorisme, il alerte depuis des années sur le sort de ces jihadistes français et leur famille.
"Le risque, c'est qu'ils se retrouvent en liberté avec la capacité de rejoindre des groupes jihadistes sur place. Et on peut imaginer que se reconstituent des projets terroristes. C'est rageant parce qu'on savait très bien que ces personnes pouvaient se retrouver dans la nature en fonction de l'évolution de la situation politico-militaire au Proche-Orient".
Comme de nombreux experts, ONG et avocats, Georges Salines réclame leur rapatriement au plus vite pour qu'ils puissent être jugés en France. Mais Paris s'y refuse depuis de nombreuses années, en violation du droit international. Et alors même que les Kurdes demandent aux pays étrangers de récupérer leurs ressortissants depuis 2020.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte