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Sous-marins : Washington "espère" pouvoir évoquer son différend avec Paris à l'ONU

Les États-Unis espèrent évoquer leur différend avec la France concernant la crise des sous-marins, la semaine prochaine à l'ONU (New York).

Le logo des Nations unies visible au siège des Nations unies le 20 mai 2021 à New York. (Illustration)

Crédit : ANGELA WEISS / AFP

Camille Guesdon & AFP

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Les États-Unis "espèrent" pouvoir évoquer avec la France leur différend dans la crise des sous-marins "la semaine prochaine" à l'ONU. C'est ce qu'a déclaré sur Twitter Ned Price, le porte-parole de la diplomatie américaine, vendredi 17 septembre : "Nous avons été en contact étroit avec nos alliés français, et nous espérons pouvoir continuer notre discussion sur ce sujet à haut niveau dans les prochains jours, y compris à l'Assemblée générale de l'ONU la semaine prochaine à New York".

Ned Price a ajouté "comprendre leur position", et a pris acte de la décision sans précédent de rappeler à Paris l'ambassadeur de France "pour consultations". Antony Blinken, le secrétaire d'Etat américain et Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, seront tous les deux présents la semaine prochaine à New York, pour le grand rendez-vous annuel de la diplomatie mondiale.

La France a rappelé ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie

Vendredi 17 septembre, la France a rappelé ses ambassadeurs aux États-Unis et en Australie. Une décision historique et sans précédent vis-à-vis de ses deux alliés, après la rupture du "contrat du siècle" de sous-marins français par l'Australie au profit des États-Unis. Jean-Yves Le Drian a notamment déclaré que "cette décision exceptionnelle est justifiée par la gravité exceptionnelle des annonces effectuées le 15 septembre par l'Australie et les États-Unis".

Depuis l'annonce de l'alliance des États-Unis, de l'Australie et du Royaume-Uni dans la région indo-pacifique mercredi 15 septembre, la France ne décolère pas, surtout contre le fait d'avoir été tenu à l'écart jusqu'au bout.

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Après le rappel de leur ambassadeur à Washington, un haut responsable de la Maison Blanche avait déjà dit "regretter" que les Français "aient franchi ce pas". Pour tenter d'apaiser la colère de Paris, Ned Price a déclaré que "la France est un partenaire vital et notre plus ancien allié, et nous estimons que notre relation est extrêmement précieuse".

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