"Kamala, tu es virée, va-t'en !". Ce dimanche 27 octobre, Donald Trump a rempli le légendaire Madison Square Garden de New York de casquettes rouges, se présentant comme le sauveur des États-Unis. "Vous avez ruiné le pays," lance-t-il à l'encontre de son adversaire, s'appuyant sur l'audience de 20.000 personnes pour montrer sa popularité dans cette ville démocrate. C'est dans ce lieu mythique, où se sont produit de nombreux événements sportifs et artistiques, que Donald Trump a bien l'intention de s'imposer.
L'élection présidentielle américaine du 5 novembre se profile comme l'une des plus incertaines de l'histoire. Les sondages montrent des résultats très serrés : à l'échelle nationale, Kamala Harris, la candidate démocrate, a une légère avance dans les intentions de vote, mais cela n'a que peu de signification en raison du système électoral en place. C'est dans les États les plus indécis, les "swing states", que se joue cette présidentielle 2024, et Donald Trump y a une légère avance. Malgré cela, il tente de conquérir des territoires profondément démocrates, tel que New York.
C'est dans la ville où il a fait fortune et dont un gratte-ciel portent son nom, que Trump promet de "réparer" les dégâts causés par Harris. "C’est un lieu où les républicains ne sont pas supposés venir, c’est pour cela que Donald Trump est venu", a lancé, devant la salle pleine, Rudy Giuliani, ancien maire de New York. "New York est une terre trumpiste", a renchéri l’élue à la Chambre des représentants, Elise Stefanik. Parmi les autres personnalités présentes lors de ce meeting, Elon Musk, Robert Francis Kennedy Jr., et le catcheur Hulk Hogan.
Trump a promis de rendre la vie plus abordable en réduisant les impôts, face à l'inflation qui ternit l'image de l'administration démocrate. Gail Lopez, une des partisanes, a déclaré : "Il a fait beaucoup pour nous, les gens ont de l'espoir", affirmant qu'il mettrait fin aux conflits en Ukraine et au Moyen-Orient.
Le ton du rassemblement était sombre, avec des propos racistes et des insultes lancées contre Kamala Harris et Hillary Clinton. Tony Hinchcliffe, connu pour ses remarques racistes, a suscité des critiques en comparant Porto Rico à "île flottante d'ordures". Ricky Martin a réagi sur Instagram en appelant à voter pour Harris. Danielle Alvarez, porte-parole de la campagne Trump, a déclaré que les propos de Hinchcliffe ne reflétaient pas l'opinion du président. Cela pourrait poser un problème en Pennsylvanie, où la majorité des 580.000 électeurs latinos sont portoricains.
Les allégations tenues lors de ce meeting, soulève la question de l'impunité dont semble bénéficier Trump. Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean-Jaurès, s'est entretenu auprès de Marianne : "Si ce genre de déclaration choque, encore faut-il voir qui elle choque. Elle fait polémique chez nous évidemment et dans une partie de la population aux États-Unis. Est-ce que, pour autant, elle est de nature à faire changer d'avis ceux qui sont convaincus de voter pour lui, à une semaine de l’élection ? Je n’en suis pas convaincue."
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