Donald Trump a-t-il encore une carte dans sa manche ? Cinq semaines après l'élection américaine remportée par Joe Biden, le président sortant n'a toujours pas concédé sa défaite, espérant encore retourner la situation à son avantage devant les tribunaux ou la Cour Suprême des États-Unis.
L'actuel locataire de la Maison Blanche, qui se dit toujours victime de "fraudes massives", n'a pourtant jamais présenté de preuves convaincantes. Sur les 37 recours déposés depuis le 3 novembre devant différentes juridictions d'États lui ayant tourné le dos (Arizona, Géorgie, Michigan, Nevada, Pennsylvanie et Wisconsin), aucun n'avait abouti à la date du 8 décembre, rapporte Business Insider.
Pire encore, les neuf Sages de la Cour Suprême, dans lesquels le républicain avait fondé ses derniers espoirs (ayant nommé trois d'entre eux), lui ont infligé mardi un camouflet historique. Sollicitée pour bloquer la certification des résultats de l'élection présidentielle en Pennsylvanie, la plus haute juridiction américaine a tout simplement refuser de se saisir du recours.
En opposant une fin de non recevoir, le temple du droit américain a mis un terme à cette procédure, tout en faisant comprendre qu'il n'a pas l'intention de se mêler des litiges post-électoraux. Peu de chances ainsi que le second recours introduit mercredi par le Texas par le Texas connaisse un meilleur sort.
"Le dossier que tout le monde attend est celui du Texas", "il est très solide, TOUS LES CRITERES SONT REMPLIS", a tweeté Donald Trump. Dix-sept autres Etats républicains lui ont apporté leur soutien. Dans cet ultime recours auprès de la Cour Suprême, "The Big One", il demande d'invalider les résultats en Pennsylvanie, Georgie, Michigan et Wisconsin, arguant que les autorités locales ont violé les lois électorales en étendant l'usage du vote par correspondance.
Or, un second camouflet de la Cour Suprême arriverait au pire des moments pour Donald Trump. Les États américains avaient jusqu’à mardi 8 décembre, pour résoudre leur différends et certifier leurs résultats, rappelle NBC News. Une date-butoir surnommée le "Safe Harbor day". "Tous les recomptages de l'État et les contestations judiciaires sur les résultats de l'élection présidentielle doivent être terminés à cette date", insiste le Congrès américain.
Pourquoi cette date est-elle si importante ? Parce qu'elle intervient six jours avant le 14 décembre, jour où le collège électoral, c'est-à-dire les fameux "grands électeurs", se réunissent dans la capitale de leurs États respectifs pour désigner formellement le président et le ou la vice-président(e). Et au moment d'élire le nouvel occupant du Bureau oval, aucun doute ne doit subsister sur sa légitimité. Du moins en théorie.
Car en pratique, Donald Trump compte encore sur un coup de théâtre. Un miracle de dernière minute qui pourrait le voir reconduit dans ses fonctions le 14 décembre, grâce justement au collège électoral. En effet, si dans la plupart des États américains, c'est le fameux principe du "winner takes all" ("le gagnant remporte tout") qui s'impose, des élus républicains pourraient être tentés de voter Trump bien que leur leur État se soit prononcé pour Biden.
Selon le Washington Post, des manœuvres en ce sens auraient même été évoquées par le président et son camp. Un ultime recours qui, là aussi, a très peu de chances d'aboutir. Donald Trump lui-même l'aurait d'ailleurs compris et préparerait déjà sa sortie.
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