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Pape François : comment sa dépouille est conservée pour l’exposition publique

La mort du pape François relance l'attention sur la conservation des dépouilles papales, une technique alliant tradition et embaumement.

Le corps du pape François pendant le rite de la confirmation de la mort le 21 avril 2025
Crédit : Handout / VATICAN MEDIA / AFP
Axel Juin
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Alors que la mort du pape François bouleverse le Vatican, l'exposition du corps du pontife au public est envisagé à partir de mercredi 23 avril dans la basilique Saint-Pierre, selon un communiqué du Saint-Siège. Afin de garantir que le corps reste présentable et digne pendant la période de deuil, permettant aux fidèles de rendre hommage dans le respect et la tradition au souverain pontife, un processus d'embaumement est utilisé. Ce dernier est centré sur l'utilisation de formaldéhyde et d'autres conservateurs.

En novembre 2024, le pape François a introduit des changements dans le rite funéraire papal, prônant la simplicité. Il demandait à être enterré dans un simple cercueil en bois, évitant le système traditionnel des trois cercueils comprenant des couches en cyprès, en plomb et en chêne. 

Quels sont les traitements post mortem privilégiés par les papes disparus ?

La thanatopraxie, une forme d'embaumement temporaire, est la méthode privilégiée par les papes les plus récents. Celle-ci a été utilisée pour Benoît XVI en 2022 et Jean-Paul II en 2005, permettant une exposition publique sans altérations visibles dues à la décomposition.

D'autres souverains pontifes ont déjà refusé toute forme d'embaumement, c'est le cas de Jean-Paul Ier, qui a régné brièvement en 1978 avant de décéder mystérieusement la même année ainsi que Paul VI, mort en 1978. 

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En revanche, Jean XXIII, disparu en 1963 a bénéficié d'un embaumement spécial ayant permis une conservation remarquable, conséquence de l'intervention, quelques heures après son trépas, d'un expert en traitement des cadavres.

Lors de l'exhumation de son corps en 2001, celui-ci a été jugé si bien préservé qu'il a été exposé dans un cercueil de cristal, un événement perçu par beaucoup comme un signe de sainteté. Néanmoins, sa dépouille a été complétée par un masque de cire, cachant des signes prononcés de décomposition.

La dépouille de Jean XXIII en 2001
Crédit : Alberto PIZZOLI / AFP
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