Le sujet des Ovnis n'est plus tabou aux États-Unis. La NASA travaille même sérieusement sur le sujet. L'administration spatiale américaine a tenu sa première réunion publique sur cette question fin mai, où elle a montré un objet volant rond métallique qui volait à basse altitude et à grande vitesse, au Moyen-Orient l'année dernière. Elle le reconnaît : c'est mystérieux, mais n'a pas d'explication. Toutefois, elle insiste, ça ne prouve pas qu'il y ait de petits hommes verts.
"Les données existantes, et les exposés de témoins, sont insuffisants pour fournir des preuves concluantes sur la nature et l'origine de chaque événement", a insisté David Spergel, astrophysicien chargé de présider ces travaux. "Nous avons besoin de données de haute qualité." Leur but n'est ainsi pas de passer en revue un par un les événements observés par le passé pour tenter de les expliquer. Il est de formuler des recommandations à la Nasa sur la façon de les étudier de façon rigoureuse à l'avenir.
Avec cette réunion, la NASA veut tordre le cou aux théories complotistes et simplement dire : 'on ne vous cache rien, il n'y a pas de conspiration, mais, parfois, on ne sait pas'. Son but n'est donc pas de passer en revue un par un les événements observés par le passé pour tenter de les expliquer. Au contraire, il est de formuler des recommandations à la Nasa sur la façon de les étudier de façon rigoureuse à l'avenir. Un groupe d'experts indépendants doit d'ailleurs rendre un rapport détaillé cet été.
Dans le même temps, un lanceur d'alerte soutient pourtant que le gouvernement américain a déjà en sa possession des preuves de vie extra-terrestre. Cet ancien soldat de l'US Air Force, David Charles Grusch, 36 ans, a travaillé sur les phénomènes aériens non identifiés pour la Navy, notamment sur des vidéos prises par des pilotes américains où l'on voyait des objets dotés "de caractéristiques inconnues".
Selon lui, le gouvernement américain a recueilli et depuis longtemps des restes d'engins spatiaux d'origine non humaine, et ces découvertes auraient été cachées au grand public, mais aussi aux élus américains. Il explique par ailleurs qu'un programme dédié existerait. "Il s'agit de récupérer des véhicules techniques d'origine non humaine. On peut les appeler des engins spatiaux, des véhicules d'origine exotique qui ont atterri ou se sont écrasés. Et il y en a un certain nombre", détaille-t-il à la chaîne de télévision News Nation.
Et à nos confrères du Parisien, il donne un exemple qui date de 90 ans. En 1933, un vaisseau d'une dizaine de mètres ressemblant à une cloche aurait été récupéré à Magenta, au nord de l'Italie, et gardé par le gouvernement de Mussolini, puis récupéré par le renseignement américain. Ces témoignages sont relativement crédibles, mais il faut se méfier. Son CV plaide pour lui mais il n'apporte aucune preuve à ce qu'il raconte. Il n'a pas de photos, il dit connaître des gens qui lui ont dit qu'ils travaillaient sur ses vaisseaux, mais il n'a rien vu de ses propres yeux... Des allégations à prendre avec précaution.