Des marches contre la guerre entre Israël et le Hamas étaient organisées dans une quarantaine de villes en France, dont Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, Orléans et Rouen.
À Paris, la manifestation a rejoint Nation dans le calme et sans incidents, avec des appels pour la paix et pour la libération de la Palestine. Autorisée par la préfecture, elle a rassemblé environ 19.000 manifestants, selon la préfecture de police, et 60.000, selon la CGT, l'un des organisateurs du défilé. Un rassemblement a déjà eu lieu jeudi soir à Paris, lui aussi autorisé.
Parmi les manifestants ce samedi après-midi, des familles, des personnes âgées, des personnes de toutes les origines, et même des juifs. Serge est présent à toutes les manifestations, avec une pancarte indiquant "cessez-le-feu" en français et en hébreu. "C'est épouvantable. Ça hante mes nuits. De par mon éducation, je suis contre toutes les guerres, mais celle-là, qui est commise en mon nom, parce que juif... c'est étouffant."
Cela fait près d'un mois que les bombardements ont commencé à Gaza. Près d'un mois aussi que des collectifs se réunissent dans la rue pour demander la paix. La guerre continue, mais les manifestants ne sont pas résignés, au contraire. Les évènements de ces dernières heures, avec les bombardements d'une école et d'une ambulance, ont poussé les manifestants à se déplacer en masse.
"Je crois que malheureusement ce n'est que le début", explique Jean-Michel, membre du collectif Free Palestine. "Au vu de la politique du gouvernement israélien, qui est aidé par les gouvernements français, américains, et l'Union Européenne, par exemple, c'est loin d'arrêter".
Jean-Luc Mélenchon, présent lors du défilé, a appelé à un
"cessez-le-feu immédiat", dénonçant un "massacre épouvantable". Olivier Faure, le patron du PS, était également présent.
À Lyon, la mobilisation a réuni sous un déluge de pluie environ 5.000 personnes selon la préfecture. Le cortège a défilé sans incident, avec quelques élus en queue, et en tête une banderole "Levée du siège criminel de Gaza, Liberté pour Gaza".
"Nous sommes tous des enfants de Gaza", "Israël assassin, Macron complice", figuraient parmi les slogans les plus repris. Entre les drapeaux palestiniens, quelques pancartes de petits formats proclamaient "Israël = apartheid", ont constaté nos confrères de l'AFP.
À Strasbourg, 1.500 personnes, selon la police. À Toulouse, ils étaient entre 2.000, selon la CGT, et "plus de 600", selon la préfecture, avec des banderoles "Israël assassin, Macron complice" ou "soutenir la Palestine n'est pas un crime".
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, plus de 1.400 personnes ont été tuées en Israël, selon les autorités israéliennes et plus de 240 personnes ont été prises en otage. 39 ressortissants français ont trouvé la mort, et neuf sont toujours portés disparus. En représailles, Israël a déclaré une guerre pour "anéantir " le Hamas, pilonnant sans relâche la bande de Gaza où près de 9.500 personnes, dont 3.900 enfants, ont été tuées, selon le bilan du ministère de la Santé du Hamas publié samedi.
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