La supériorité numérique des bovins sur les hommes pose problème en Nouvelle-Zélande. Le gouvernement néo-zélandais a prévu une nouvelle taxe pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et pas n'importe lesquelles : celles qui proviennent des pets et des rots des vaches et moutons.
Il y a 26 millions de moutons et 10 millions de bovins dans le pays pour environ 5 millions d'habitants. Une vache peut éructer entre 500 et 1.000 litres de méthane par jour, contre 2 litres maximum pour un homme. Ce gaz à effet de serre a un pouvoir réchauffant 28 fois supérieurs au CO2.
En Nouvelle-Zélande, l'agriculture dans son ensemble est responsable de 90% des émissions de méthane du pays. D'où ce projet de taxe, imaginé par le gouvernement, qui veut réduire ces émissions de 10% d'ici 2030. Si cette mesure arrive à terme, il s'agira d'une première mondiale.
Les agriculteurs ne sont toutefois pas d'accord avec cette taxe et ont manifesté ce jeudi 20 octobre, au volant de leurs tracteurs. Pour les convaincre, le gouvernement les incite à réduire leur production et à la vendre plus cher, expliquant qu'une viande plus écoresponsable sera un atout à l'export. L'argument fait néanmoins éructer de colère les éleveurs, qui vendent la moitié de leur production à l'étranger.
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