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Nouvelle-Zélande : des parents refusent du "sang vacciné" et perdent la garde de leur bébé

En Nouvelle-Zélande, des parents se sont vu retirer la garde de leur bébé car ils s'opposaient à ce qu'il reçoive du "sang vacciné" contre le Covid-19.

Un bébé boit un biberon (illustration)
Un bébé boit un biberon (illustration)
Crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Angéline Da Costa & AFP

Leur bébé malade de six mois leur a été retiré. En Nouvelle-Zélande, "Baby W" a été placé en tutelle partielle le temps qu'il soit opéré en urgence pour un problème cardiaque, appelé sténose valvulaire. Cette décision a été ordonnée par la Haute Cour de justice d'Auckland, car les parents s'opposaient à cette opération destinée à lui sauver la vie, redoutant qu'il ne reçoive du "sang vacciné" contre le Covid-19 au bloc opératoire.


"La question primordiale est de savoir si le traitement proposé est dans l'intérêt supérieur (du bébé)", a déclaré le tribunal dans un communiqué. Même si les parents conservent l'autorité sur l'enfant, il se trouve désormais sous la "tutelle médicale de la Cour" jusqu'à "la fin de son opération" et son rétablissement. Le couple sera tenu "informé à tout moment raisonnable de la nature du traitement prodigué", selon le jugement.

"Il s'agit d'un cas vraiment inhabituel"

Cette affaire a bouleversé le pays et souligne l'importante désinformation entourant la vaccination. À l'annonce de cette décision judiciaire, la militante anti-vaccins Liz Gunn a demandé aux personnes venues soutenir la famille de faire pression auprès de la Première ministre Jacinda Ardern afin qu'elle revienne sur sa décision. 


Les autorités sanitaires avaient rejeté la demande des parents qui exigeaient du "sang non-vacciné", arguant qu'elle était peu pratique et inutile. Les hôpitaux ne séparent pas le sang donné par des personnes vaccinées de celui des non-vaccinés, aucune des deux catégories ne présentant plus de risques que l'autre. De son côté, la famille affirme avoir des dizaines de donneurs non-vaccinés en attente. 

À écouter aussi

"Il s'agit d'un cas vraiment inhabituel où les parents veulent un meilleur traitement pour leur enfant que celui proposé par l'Etat", avait déclaré en novembre Sue Grey, l'avocate des parents.  "On en est là parce que nous avons un gouvernement et une banque du sang... (qui) ne veulent pas rendre ces services disponibles", selon elle.  

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