Musk, Trump, intelligence artificielle et drogues... Bill Gates se confie dans ses mémoires

Bill Gates, fondateur de Microsoft, a fait d’étonnantes confessions. Alors qu’il publie, mardi 4 février, ses mémoires intitulées Code Source, aux éditions Flammarion, l’homme d’affaires aux grosses lunettes carrées et à l’éternelle raie sur le côté raconte… ses trips sous acide. 

On est en 1972, à seulement 17 ans, Bill Gates veut séduire Vicki Wells et est donc prêt à tout pour avoir l'air cool, fumer des joints et même tester le LSD. "C'était exaltant", se souvient-il. Exaltant, mais peu concluant puisqu’il n'ira jamais au bal de promo avec Vicki Wells. Il explique avoir consommé quatre ou cinq fois des acides jusqu'à l'âge de 21 ans environ.

On comprend que la première fois qu'il a vu un ordinateur, Vicki et les drogues de synthèse ont eu, d'un coup, beaucoup moins d'importance. Derrière le récit de cette enfance de "geek", il y a aussi un message plus sérieux pour les plus jeunes et pour leurs parents : "Si j'avais grandi aujourd'hui, j'aurais probablement été diagnostiqué sur le spectre de l'autisme."

Dans un entretien au Point, il développe : "J'ai eu du mal à comprendre l'image que je renvoyais lorsqu'en cours, je me mettais à écrire des rapports de 200 pages quand les autres en faisaient dix et se moquaient de moi. Certains professeurs voulaient me faire redoubler, d'autres voulaient me faire sauter des classes. (...) Je pense qu'au moins un tiers des meilleurs programmeurs de Microsoft relève du spectre autistique, comme moi."

Son rapport avec Elon Musk

Bill Gates ne fait pas que raconter des souvenirs, il a également un regard très aiguisé sur la situation actuelle, notamment sur Donald Trump et son acolyte Elon Musk. "J'essaye de comprendre pourquoi Elon fait tout ce qu'il fait, et honnêtement, je ne sais pas. J'ai discuté avec lui de philanthropie, il a été sympathique avec moi à certains moments, et méchant à d'autres. Je ne l'ai pas revu depuis l'élection de Donald Trump mais j'essaierai de travailler avec lui parce qu'il est brillant", explique-t-il.

Ça, c'est une manière diplomatique de dire que tous les milliardaires n'ont pas les mêmes valeurs et de dire aussi qu'il doit malgré tout rester en bon termes. Bill Gates aura en effet besoin de l'administration Trump pour développer certains projets de sa fondation. On ne parle pas de petits projets. Bill Gates parle ouvertement de guérir le sida et certaines maladies génétiques, il est enthousiaste sur l'Intelligence Artificielle, mais il répète que les enfants doivent acquérir les bases, lire, écrire, compter... coder. Il assure aussi qu'on n’a pas à avoir peur des machines, à condition que l'on comprenne encore comment elles marchent.