"Libérez-les maintenant !" : des proches d'otages envahissent une salle du Parlement israélien

La pression s'accentue sur les élus israéliens. Ce lundi 22 janvier, une vingtaine de proches d'otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza ont envahi une salle du parlement israélien en pleine réunion de la commission des finances de la Knesset. Selon des images diffusées par le parlement, les manifestants ont exigé des élus israéliens de faire plus pour permettre la libération de leurs proches. En tout, une centaine de personnes sont encore retenues dans la bande de Gaza. 

"Libérez-les maintenant, maintenant, maintenant", "vous ne resterez pas assis ici pendant qu'ils meurent là-bas"... Les manifestants ont multiplié les slogans exhortant les élus à faire davantage pour permettre la libération des otages. Dans le même temps, ils ont exigé un changement de l'équipe gouvernementale. "Nous essayons d'attirer l'attention. Nous avons été oubliés parmi les innombrables problèmes du pays et c'est le problème le plus urgent, avant tous les autres", a témoigné auprès du journal israélien Times of Israël l'un des manifestants.

Depuis la fin de la trêve, conclue sous l'égide du Qatar et des États-Unis, le 30 novembre dernier, plus aucune libération n'est intervenue. Cette manifestation illustre surtout la fracture de la société sur la question de l'opération militaire en cours et le sort des otages. Jusqu'ici, la société israélienne s'était montrée unie et aux côtés du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Il n'y a pas de véritable proposition du Hamas", défend Netanyahu

Signe de ce malaise de la société, les huissiers de l'assemblée parlementaire ont préféré ne pas intervenir une fois que les familles sont arrivées dans la salle de la commission. Quelques instants auparavant, ils ont tenté de les bloquer, avant de céder. 

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Invité à se justifier, le bureau du Premier ministre Netanyahu a jugé que le Hamas palestinien n'avait fait aucune proposition de libération "solide". "Il n'y a pas de véritable proposition du Hamas. Ce n'est pas vrai. Je le dis aussi clairement que possible parce qu'il y a tellement d'affirmations incorrectes qui sont certainement angoissantes pour vous", a expliqué Netanyahu aux proches des otages. Il a également indiqué travailler à une "initiative", sans en dire davantage.

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