Les infos du 6 h - Offensive à Gaza : 60.000 réservistes israéliens mobilisés, et un malaise qui s'installe

60.000 réservistes israéliens sont appelés à partir de mardi 2 septembre, avec un objectif : occuper la ville de Gaza et évacuer un million de ses habitants. 

Depuis ce mercredi 27 août, les opérations s’intensifient conformément au plan de Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien. Le malaise commence toutefois à se faire sentir parmi les réservistes et leurs familles, qui n’arrivent pas à savoir quand s’arrêtera la guerre.

C’est notamment le cas d’Avi, parachutiste. Il a effectué 600 jours de réserve depuis le 7 octobre. Pour ce père de famille de 44 ans, les défis sont autant d’ordre familial que professionnel : "Quand on est là-bas, à Gaza, le monde continue à tourner", explique-t-il. 

"Ça fait deux ans que j’arrive à peine à travailler. Ma femme me soutient, mais les enfants sont en colère." Il affirme ainsi que sa petite dernière l'exprime : "Elle crie, mais pourquoi papa part encore ?" Et quand il revient, difficile de partager avec eux ce qu’il vient de vivre : "Là-bas, je vis dans un monde où le danger est constant."

La difficulté du retour à la vie normale

À Gaza, les soldats sont focalisés uniquement sur leur mission et la protection de leurs frères d’armes. Le plus dur, pour certains d’entre eux, c’est le retour à la vie normale, comme le confie Din, 38 ans : "C’est vraiment compliqué de revenir d’une zone de combat et d’entendre les gens qui racontent leur vie quotidienne, leur vie de couple, leur boulot."

Pour la plupart des réservistes qui rentrent de Gaza, il faut des semaines avant de pouvoir reprendre pied.

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Enfants à la rue - Chaque année, la situation s’aggrave et de plus en plus d’enfants dorment dehors. Ils sont plus de 2.000 en France, d’après les derniers chiffres publiés par l’Unicef et les acteurs de la solidarité.

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Trafic - À Bayonne, cinq trafiquants de drogue seront jugés demain en comparution immédiate. Tout un réseau a été démantelé : 7 kg de cannabis saisis, de la cocaïne, et un lieu de deal pour le moins surprenant : le cimetière de Louillot, à Anglet.

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