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7 octobre - "On a compris qu'on ne pouvait pas s'enfuir" : un an après, plusieurs rescapés de l'attaque racontent

TÉMOIGNAGES RTL - Les commémorations de l'attaque surprise du Hamas ont lieu, ce lundi 7 octobre, en Israël. Plusieurs cérémonies sont prévues à travers le pays.

Le kibboutz de Beeri en octobre 2023, quelques jours après les attaques sanglantes du 7 octobre.

Crédit : Menahem KAHANA / AFP

RTL ÉVÉNEMENT - Israël : les rescapés du 7 octobre 2023 racontent

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Un an plus tard. Israël commémore, ce lundi 7 octobre, les attaques du Hamas survenues sur son sol en 2023. À l'occasion de ce premier anniversaire, RTL a voulu reconstituer les événements de cette journée sanglante, minute par minute, avec des rescapés. Pour livrer leurs récits, ils ont tenu à revenir sur les lieux des massacres.

Le festival Nova avait notamment été ciblé par le Hamas. À Reïm, l'espace est aujourd'hui entouré de chars israéliens. Milat revient sur les lieux pour la deuxième fois. "À 6h29, la musique s'est arrêtée et le DJ a dit au micro qu'il y avait des roquettes", se souvient cette rescapée. Pour sortir, une route est accessible. Mais un bouchon s'est rapidement formé.

"2.000 voitures étaient ici. On a compris qu'on ne pouvait pas s'enfuir", raconte Neta au micro de RTL. La jeune femme a décidé de continuer à pied. "On a commencé à entendre des coups de feu", poursuit cette rescapée. Selon elle, des terroristes du Hamas "encerclaient" la foule. "Ils portaient des uniformes comme ceux de notre armée, avec des fusils. C'était une zone découverte".

Quelques minutes plus tard, plusieurs localités sont passées sous le contrôle du Hamas, dont celle de Beeri. Ce kibboutz voisin a été ciblé par les membres du mouvement. Miri, une habitante, s'est enfermée avec ses deux enfants dans sa chambre. "À 7h10, on a entendu des tirs et des cris en langue arabe à l'extérieur. Un terroriste est rentré dans la maison, a mis le feu, il a tué notre voisin du premier étage. J'avais des magnets aimantés sur ma porte, ils ont commencé à fondre", souligne cette mère. Avec ses enfants, elle a sauté par la fenêtre et s'est réfugiée dans l'abri de ses voisins pendant sept heures.

"On n'a plus jamais eu de nouvelles"

L'armée israélienne a fini par intervenir. De nombreux otages ont alors été emmenés à Gaza. Neta, présente au festival Nova, se souvient. "J'étais entre un arbre et un buisson, il était 9h, on entend les tirs. Puis, j'ai entendu un Israélien qui ne se cachait pas loin. Il a crié : Aidez-moi, ils m'ont trouvé !", raconte-t-elle au micro de RTL. Un an après, cet homme est toujours retenu par le Hamas.

L'armée israélienne est arrivée vers 10h au kibboutz de Beeri. À ce moment-là, des membres du Hamas ont commencé à repartir vers Gaza avec, dans un véhicule, la sœur d'Alon. Elle tentait de s'enfuir à pied. "Ils sont sortis de la voiture, ma sœur était à pied. Elle a dû s'arrêter", indique son frère. Des terroristes tiraient sur sa sœur. Elle "a été emmenée par les terroristes, on n'a plus jamais eu de nouvelles".

De son côté, Miri a décidé de ne pas sortir de chez ses voisins. Au total, elle y a passé treize heures enfermée. "On a été sauvé à 19h puis on a été évacué à Tel-Aviv. 70% des résidents de mon quartier ont été tués", explique la mère de famille. À Beeri, les combats ont duré dix-sept heures, jusqu'au lendemain. 103 membres du Hamas ont été abattus, 101 corps de civils israéliens ont été retrouvés dans les maisons.

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