Les infos de 5h - Guerre en Ukraine : au lendemain de la frappe russe, Soumy sous le choc

La communauté internationale s'est indignée de cette nouvelle frappe meurtrière, qui a fait au moins 34 morts, dont deux enfants, à Soumy, à l'est de l'Ukraine, alors que des négociations étaient en cours dans l'espoir de signer un cessez-le-feu.

La ville de Soumy a été la cible d'une nouvelle frappe russe meurtrière.

Crédit : HANDOUT / UKRAINIAN EMERGENCY SERVICE / AFP

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L'indignation et l'horreur en Ukraine. Dimanche 13 avril, une frappe russe a ciblé la ville de Soumy, dans le nord-est du pays, tuant au moins 34 personnes, dont deux enfants. Près d'une centaine d'autres ont été blessées.

Une image a fait le tour du monde : celle d'une femme, le visage ensanglanté, qui tente de réconforter sa petite fille, en pleurs après cette attaque. Dans le centre-ville, des cadavres jonchent le sol. Ils ont été alignés avant d'être recouverts d'une couverture mortuaire. Parmi ces corps, certains ont été retirés d'un bus carbonisé.

L'attaque a eu lieu lors du dimanche des Rameaux, quand la population était nombreuse dans cette ville similaire à Bordeaux, située proche de la frontière russe. Elle a été, jusqu'ici, plutôt épargnée par la guerre. Mais les Ukrainiens alertaient depuis plusieurs semaines : les Russes veulent créer, dans cette région, une zone tampon pour empêcher une nouvelle incursion ukrainienne vers Koursk.

Jeudi dernier, Moscou a revendiqué la prise d'un village proche de Soumy. Mais viser des civils avec des missiles balistiques, "seuls des salauds peuvent faire ça", s'est indigné Volodymyr Zelensky.

L'indignation à l'internationale

Cette attaque intervient en pleine tractation diplomatique pour une trêve. Le négociateur états-unien a encore rencontré Vladimir Poutine, vendredi, pour évoquer un cessez-le-feu. Les États-Unis ont dénoncé une attaque qui "dépasse les limites de la décence". "Je pense que c'est terrible. Et l'on m'a dit qu'ils ont fait une erreur. Mais je pense que c'est une chose horrible", a déclaré, de son côté, Donald Trump.

Selon Emmanuel Macron, il est clair aujourd'hui que la Russie seule choisit de poursuivre cette guerre "au mépris des vies humaines, du droit international et des offres diplomatiques du Président Trump".

De nombreux autres dirigeants et chefs d'État se sont indignés, comme Keir Starmer, Premier ministre britannique, qui s'est dit "consterné". Kaia Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a, elle, déploré après cette frappe "un exemple horrible de l'intensification des frappes de la Russie alors que l'Ukraine a accepté une trêve".

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