Les infos de 12h30 - Guerre en Ukraine : quels sont les enjeux du sommet virtuel organisé ce samedi ?

Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky et Keir Starmer assistent à ce rendez-vous avec quelque 25 dirigeants alliés de l'Ukraine.

Keir Starmer, le 15 mars 2025

Crédit : Leon Neal / POOL / AFP

UKRAINE - Le Journal Inattendu de Sylvie Bermann et Macha Méril

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Comment protéger l'Ukraine en cas de cessez-le-feu ? C'est la question centrale d'un sommet virtuel organisé depuis Londres, ce samedi 15 mars, par le Premier ministre britannique Keir Starmer. 25 dirigeants sont présents à ce rendez-vous. Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky et Olaf Scholz ont notamment pris part à cette réunion.

Vladimir Poutine devra "tôt ou tard venir à la table" des négociations, a déclaré Keir Starmer. L'objectif de ce sommet est de concrétiser ce qui a été décidé le 2 mars dernier, la coalition des volontaires. Le but est de faire le tour des propositions mises sur la table. Si Vladimir Poutine est prêt à négocier, il faut que la coalition des bonnes volontés soient aussi prêtes à assurer les garanties de paix.

L'objectif est aussi de mettre en place une coalition assez grande et assez forte pour persuader les Américains d'y participer. Les discussions portent également sur les moyens de pression économique contre la Russie. "Il faut forcer, d'une manière ou d'une autre, le président russe à prendre ces négociations au sérieux", a souligné Keir Starmer.

"Il est maintenant important de continuer d'exercer une pression sur la Russie pour qu'elle vienne à la table des négociations", a déclaré le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof dans un message sur X, après avoir participé à cette réunion virtuelle organisée par le Royaume-Uni avec des dirigeants d'autres pays alliés de Kiev. La Russie doit montrer son soutien pour un accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine qui mène à une paix durable, a de son côté affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"C'est très important de montrer que les Européens sont prêts à mettre en place une coalition de volontaires pour assurer le maintien d'un cessez-le-feu", a réagi samedi Sylvie Bermann, ancienne ambassadrice de France à Moscou, au micro de RTL. Selon elle, ce type de rendez-vous devrait surtout avoir "un impact" sur Donald Trump car "c'est lui qui négocie, y compris au nom des Européens".

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