Les enquêteurs poursuivent leurs investigations dans la disparition et la mort du petit Émile. Ils se sont rendus au Haut-Vernet cette semaine, ce hameau des Alpes-de-Haute-Provence où le petit garçon s'était volatilisé en juillet 2023. Les gendarmes ont effectué de nouvelles fouilles jeudi 13 mars mais ont également saisi une jardinière.
Devant cette petite chapelle Saint-Pancras plantée au centre du hameau, une dizaine de gendarmes sont arrivés jeudi soir vers 21h. Ils ont fouillé la chapelle, mais on ne sait pas encore s'ils ont emporté du mobilier ou s'ils ont relevé des traces ADN par exemple. Seule certitude, la grande jardinière à l'entrée de la chapelle a été vidée de sa terre et emportée. Pour quelle raison ? Mystère.
Cette jardinière barrait l’entrée au cimetière. À l’intérieur, la chapelle a été longuement inspectée, entre 21h et 00h. Aucune hypothèse n’est écartée en ce moment. "L'hypothèse de : 'On cache le corps un instant dans une grande jardinière et après on s'en débarrassera plus tard' peut être envisagée", confie François Daoust, ancien directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, invité sur RTL.
Les gendarmes auraient été mis sur cette piste à la suite d'une lettre anonyme reçue le mois dernier, une parmi tant d'autres, mais elle aurait donc piqué leur curiosité. Cette chapelle est celle où se rendait la famille du petit Émile lorsqu'elle séjournait ici. Elle n'était d'ailleurs, semble-t-il, utilisée que par eux.
Cette fouille rassure, en quelque sorte, les habitants du hameau. "C'est rassurant de savoir qu'ils n'ont pas abandonné", confie une habitante au micro de RTL. "On attend une réponse, c'est tout. De savoir ce qui s'est passé, c'est tout. Toutes les enquêtes, c'est comme ça. Des fois, il n'y a jamais de résultat. On verra bien."
Aucune garde à vue n'a eu lieu depuis le début de l'enquête. "Pour l'instant, on n'a pas trouvé une petite ficelle qui permette de lier les faits ou quelques faits à une personne en particulier", estime François Daoust. "Pour mettre quelqu'un à garde à vue, il vaut mieux avoir un dossier bien construit. (...) La garde à vue, ça ne peut marcher qu'une seule fois."
Sadia, la randonneuse qui a découvert le crâne du jeune garçon, constate, avec un certain soulagement, que les enquêteurs poursuivent leurs investigations. Elle s'est confiée au micro de RTL. "Ils ne lâchent pas l'affaire, ça veut dire qu'il va se passer quelque chose de nouveau. C'est bien", raconte-t-elle.
Elle est au cœur de cette affaire puisque sa découverte du petit crâne a complètement relancé l'enquête. "Toute ma vie, ce sera à l'intérieur de moi. Ce n'est pas anodin. C'est en moi", poursuit Sadia, qui avait retrouvé, par hasard, le crâne de l'enfant en mars 2024.
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