Le cessez-le-feu en Ukraine peut-il voir le jour ? Kiev et Washington veulent y croire au lendemain des négociations qui ont eu lieu en Arabie saoudite. À l'heure actuelle, Moscou botte toujours en touche. Si le Kremlin a salué ce mercredi 12 mars les avancées de ses troupes dans la région russe de Kursk, il n'a pas dit grand-chose de cette proposition de trêve négociée la veille à Jeddah, se contentant d'expliquer qu'il attendait d'en être informé par les États-Unis.
"Vladimir Poutine ne réagit jamais à chaud et puis, probablement, il cherche à gagner du temps aussi parce qu'il progresse sur le terrain. Il progresse en particulier à Kursk et c'est très difficile pour la Russie d'accepter un cessez-le-feu ou un accord tant qu'elle n'a pas récupéré ce territoire", explique Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Russie et en Chine, invitée sur RTL.
La Russie a toutefois un intérêt à signer cet accord. "Vladimir Poutine était complètement coupé des États-Unis et de l'Occident. Il cherche à retrouver sa place sur la scène internationale. Avoir une photo de lui avec Donald Trump, c'est un succès en soi", assure l'ancien ambassadeur qui appelle à la prudence. "Un cessez-le-feu sans accord de paix du tout, sans aucune autre dimension, ça peut être violé. On n'a pas de garantie, mais c'est aussi pour ça que les Européens travaillent pour la suite, et en particulier le président français, pour essayer de monter justement des garanties pour la paix".
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