Tesla, le constructeur automobile piloté par Elon Musk, va mal. Heureusement, le richissime homme d'affaires peut compter sur son meilleur ami Donald Trump pour se transformer en homme-sandwich et relancer ses affaires. C'est ce que les journalistes ont pu découvrir dans une scène surréaliste le 11 mars 2025 quand la Maison-Blanche s'est transformée en concession Tesla éphémère.
"Il ne peut pas être puni pour être un patriote", a affirmé Donald Trump, se tenant aux côtés du multimilliardaire et d'un des fils de ce dernier, X Æ A-Xii, devant cinq voitures de la marque dont le très reconnaissable Cybertruck, à l'allure futuriste. "Je vais en acheter une" parce que c'est "un très bon produit" et parce qu'Elon Musk a été "traité de manière très injuste", a dit le président républicain. Une façon pour lui de contrer les mauvais résultats de Telsa dont les ventes s'étiolent et le cours de l'action chute.
Le 10 mars 2025, l'action du pionnier des véhicules électriques a chuté de plus de 15% à la Bourse de New York, le constructeur souffrant d'un plongeon de ses ventes et d'un net recul du secteur technologique à Wall Street. Sa valorisation boursière a été divisée par deux depuis décembre.
Les prises de position d'Elon Musk ont refroidi certains acheteurs même s'il reste difficile d'évaluer à quel point le milliardaire et son soutien à l'extrême droite européenne ont pu effrayer de potentiels clients. Des appels au boycott ont été lancés ces dernières semaines.
L'entrepreneur, dont la charge contre la bureaucratie fédérale n'en finit plus de secouer le pays, et le président américain, sont ensuite montés dans une Tesla rouge, la couleur des Républicains et du mouvement Make America Great Again (MAGA). Donald Trump, précisant qu'il paierait par chèque, a toutefois indiqué qu'il n'était "pas autorisé à rouler parce qu'(il n'avait) pas conduit de voiture depuis longtemps", et a précisé que la voiture serait mise à la disposition de ses employés à la Maison-Blanche.
Donald Trump a aussi assuré, sur le ton de la plaisanterie, qu'il ne demanderait pas de réduction à celui qui a été le plus généreux contributeur de sa campagne. Sur un ton plus menaçant, il a assuré, à propos des personnes qui vandaliseraient des voitures Tesla : "Nous vous attraperons et vous vivrez un enfer." Les propriétaires de ces voitures sont en effet passés du statut de riches technophiles amoureux de la planète (la voiture est célèbre pour sa conduite autonome et ses moteurs électriques) à celui de soutien d'Elon Musk, destructeur des services publics capable de multiplier les saluts nazis sans frémir.
Détail amusant, capté par les photographes présents, Donald Trump est apparu avec une petite fiche de présentation des prix des différents modèles du constructeur. Un aide-mémoire du parfait VRP qui contrastait fortement avec les enjeux de la politique américaine et le lieu même de cette campagne inédite de publicité. "Les fous de la gauche radicale, comme ils le font souvent, essaient de boycotter illégalement (...) Tesla, l'un des plus grands constructeurs automobiles du monde et le bébé d'Elon", avait déjà accusé Donald Trump sur son réseau Truth Social.
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