Prince Harry : les coulisses du business de ses mémoires

Le sujet du jour. À l’occasion de la sortie de ses mémoires titrées Le Suppléant (Spare), le prince Harry a donné quelques rares interviews. Si ces déclarations sont aussi bruyantes qu'intimes, elles laissent entrevoir les mécanismes d'un business juteux pour le toujours duc de Sussex. En janvier 2020, Harry et Meghan décidaient de prendre leur indépendance, et notamment financière. Gardant leur étiquette de prince, de duc et de duchesse, ils ne sont plus des membres actifs de la famille royale.

À ce titre, le couple a dû renoncer à certaines ressources. La publication du livre de Harry précède de quelques semaines seulement la diffusion de la série documentaire Netflix, réitérant les griefs du couple Sussex vis-à-vis de la famille royale britannique. Depuis leur départ de Buckingham, Harry et Meghan enchaînent les critiques sur le traitement qui leur a réservé le palais royal ainsi que leur famille. Ils ont décidé d'en faire leur gagne pain. 

Pourquoi on en parle ? En quoi ce grand déballage peut-il servir Harry ? A-t-on une idée aussi de ce qu’il en retire financièrement ? Est-ce là une façon pour lui d’assurer son train de vie ?

Citation. "Officiellement, il n'y a pas d'échange d'argent autour de ces interviews, elles ne sont pas monnayées. Ce sont des interviews de promotion pour son livre. Mais c'est évident qu'il y a à la clé beaucoup d'argent parce que selon le contrat de Penguin House, la maison d'édition, il a déjà touché 20 millions d'euros. 17 millions d'exemplaires ont été mis en circulation et on sait que sur chaque exemplaire, il touche un peu près 5 dollars. À partir du moment où la maison d'édition vend 1,3 million d'exemplaires papier et 400.000 exemplaires numériques, elle rentre dans ses frais. Et à partir de ce moment-là, Harry touche à nouveau de l'argent. Il y a effectivement beaucoup d'argent à la clé et ils ont un train de vie considérable qui leur demande énormément de dépenses. Donc c'est une évidence qu'ils ont intérêt à ce que ça se passe très bien", explique Adélaïde de Clermont-Tonnerre, directrice de la rédaction du magazine Point de Vue. 

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