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Le parquet de Tokyo confirme la garde à vue de Carlos Ghosn

Le PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors a été arrêté lundi 19 novembre pour des soupçons de dissimulation de revenus.

Le parquet de Tokyo confirme la garde à vue de Carlos Ghosn

Crédit : VANDERLEI ALMEIDA / AFP

Martin Planques & AFP

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Le parquet de Tokyo a confirmé mardi 20 novembre la garde à vue de Carlos Ghosn, PDG de l'alliance automobile Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, pour des soupçons de dissimulation de revenus.

Selon un communiqué, le dirigeant de 64 ans "a conspiré pour minimiser sa rétribution à cinq reprises entre juin 2011 et juin 2015". La somme de 4,9 milliards de yens (environ 37 millions d'euros au cours actuel) a été déclarée aux autorités fiscales alors que Carlos Ghosn a gagné près de 10 milliards de yens sur la période, a expliqué le parquet. 

Le puissant patron d'industrie a été arrêté lundi après des mois d'enquête interne menée par Nissan, qui a transmis les résultats au parquet. Lors d'une conférence de presse tenue dans la soirée, le président exécutif du constructeur d'automobiles japonais, Hiroto Saikawa, a également mentionné "de nombreuses autres malversations, telles que l'utilisation de biens de l'entreprise à des fins personnelles". Hiroto Saikawa a eu des mots très durs contre son ancien mentor, Carlos Ghosn, tombé pour avoir trop concentré les pouvoirs, selon ses mots. "C'est un problème que tant d'autorité ait été accordée à une seule personne", a-t-il déclaré au siège du groupe à Yokohama, en banlieue de Tokyo, dénonçant "le côté obscur de l'ère Ghosn"

L'action Nissan chute de plus à Tokyo

L'action du constructeur d'automobiles japonais plongeait de plus de 6% ce mardi matin à la Bourse de Tokyo, au lendemain de l'arrestation choc de Carlos Ghosn, soupçonné de malversations. Vers 00h10, le titre tombait à 940 yens, soit un recul de 6,5%, tandis que celui de Mitsubishi Motors, également présidé par Carlos Ghosn, lâchait 6,8% à 680 yens.

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Renault a indiqué que son propre conseil d'administration se réunirait "au plus vite", mais a indiqué être "dans l'attente d'informations précises" de la part de son PDG. Son titre a terminé lundi à la Bourse de Paris sur une chute de 8,43% à 59,06 euros, après être ponctuellement tombé de plus de 12% dans la foulée des premières informations de presse. 

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