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La Corée du Nord tire plusieurs missiles à courte portée vers la mer du Japon

Une semaine après avoir tiré un "missile balistique hypersonique", la Corée du Nord a réitéré en lançant, cette fois, des missiles à courte portée, selon la Corée du Sud.

Cette photo prise le 19 octobre 2021 et publiée par l'agence de presse centrale coréenne officielle de Corée du Nord (KCNA) le 20 octobre 2021 montre le tir d'essai d'un nouveau type de missile balistique lancé depuis un sous-marin
Crédit : "AFP PHOTO/KCNA VIA KNS"
Nathan Joubioux & AFP
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C'est une nouvelle provocation de la Corée du Nord, qui a lancé, ce mardi 14 janvier, plusieurs missiles balistiques à courte portée vers la mer du Japon, selon l'état-major interarmées sud-coréen, qui a précisé que le lancement avait eu lieu vers 9 h 30 (1 h 30, heure française) et que les missiles avaient parcouru 250 kilomètres avant de s'abîmer en mer.

"Les services de renseignement de la Corée du Sud et des États-Unis ont détecté et surveillé les préparatifs de lancement de missiles de la Corée du Nord à l'avance, et les ont immédiatement détectés et suivis au moment du lancement", a-t-elle ajouté. Le président sud-coréen par intérim, Choi Sang-mok, a condamné les lancements, affirmant qu'ils violaient les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies : "Séoul répondra plus fermement aux provocations de la Corée du Nord sur la base de sa position de sécurité forte et de son alliance avec les États-Unis".

Ce lancement intervient au lendemain de la visite du ministre japonais des Affaires étrangères Takeshi Iwaya en Corée du Sud. Séoul et Tokyo cherchent d'ailleurs à renforcer leurs liens avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Ce lancement "pourrait indiquer une intention de faire pression avant le second mandat de l'administration Trump", estime Yang Moo-jin, président de l'Université des études nord-coréennes à Séoul. Au cours de son premier mandat (2017-2021), le Républicain avait mené des tentatives très personnelles de rapprochement avec Kim Jong Un, qu'il avait rencontré à trois reprises. S'il avait échoué à obtenir de la Corée du Nord qu'elle renonce à son programme d'armes nucléaires, pour lequel le pays est lourdement sanctionné par l'ONU, ce rapprochement avait tout de même fait baisser les tensions entre les deux Corées.

Tentatives de destabilisation

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La semaine passée, déjà, Pyongyang a tiré ce que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a présenté comme "un missile balistique hypersonique de portée intermédiaire" destiné à dissuader "tous les rivaux" du pays dans la région du Pacifique.

Depuis, en 2022, la Corée du Nord a déclaré "irréversible" son statut de puissance nucléaire, et l'a même gravé l'année suivante dans sa Constitution. Son armée a effectué de nombreux essais d'armes interdites par les Nations unies, dont celui en octobre dernier d'un missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, le plus avancé de son arsenal. En réponse, l'armée sud-coréenne avait tiré un missile balistique.

Selon Ahn Chan-il, un transfuge devenu chercheur qui dirige l'Institut mondial d'études sur la Corée du Nord, le lancement de mardi pourrait également viser à "déstabiliser la Corée du Sud pendant la période de troubles que traverse Séoul", le président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol, risquant d'être arrêté après sa tentative ratée d'imposer la loi martiale début décembre.

Un rapprochement Russie-Corée du Nord ?

Le lancement du missile balistique hypersonique, la semaine passée, avait eu lieu pendant la visite du secrétaire d'État américain Antony Blinken, qui avait affirmé que la Russie et la Corée du Nord travaillaient de plus en plus étroitement sur les technologies spatiales avancées. Il avait également exprimé des inquiétudes quant à la possibilité que la Russie, membre du Conseil de sécurité des Nations unies disposant d'un droit de veto, accepterait formellement la Corée du Nord en tant qu'État nucléaire, ce qui porterait un coup au consensus mondial selon lequel Pyongyang doit mettre un terme à son programme.

Washington a également accusé Pyongyang de recevoir le soutien de la Russie en échange de l'envoi de ses troupes en Ukraine pour y combattre. Mais ni la Corée du Nord ni la Russie n'ont officiellement confirmé que les forces nord-coréennes se battaient pour Moscou.

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