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Kamala Harris s'exprime à l'Université Howard, le 6 novembre 2024 à Washington, DC.
Crédit : Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Kamala Harris va-t-elle finalement réussir à devenir présidente des États-Unis ? Ancienne vice-présidente sous Joe Biden et candidate à la Maison-Blanche après que celui-ci lui a cédé la place, elle avait perdu face au candidat républicain. Si le vote populaire était très serré, les grands électeurs avaient choisi Donald Trump à l’écrasante majorité. Pour rappel, le président des États-Unis est élu au suffrage universel indirect.
La démocrate est actuellement en tournée pour la sortie de son livre, "107 jours", faisant référence au temps de sa campagne éclair de l’année dernière, et en a profité pour se confier à nos confrères britanniques de la BBC.
Sans parler clairement d’une candidature pour la prochaine élection, en 2028, elle a assuré ne "pas avoir fini" : "J’ai consacré toute ma carrière au service public, c’est dans mes veines."
Mais encore faut-il qu’elle soit choisie par son camp pour mener la bataille. Les bookmakers, selon la BBC, lui donnent très peu de chances d’y parvenir, en la plaçant notamment derrière l’acteur Dwayne "The Rock" Johnson. "Si j’avais écouté les sondages, je ne me serais pas présentée à ma première élection, ni à la deuxième — et je ne serais certainement pas assise ici.", a-t-elle répliqué.
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L’élection de Kamala Harris aurait été une révolution pour les États-Unis, qui n’ont jamais eu une femme à la Maison-Blanche. Pour elle, c’est certain, ses petites-nièces verront "dans leur vie, c’est sûr", une femme présidente. Sera-t-elle cette présidente ? "Possiblement", répond-elle.
"Il avait dit qu’il instrumentaliserait le ministère de la Justice, et c’est exactement ce qu’il a fait"
Kamala Harris auprès de la BBC
Kamala Harris est également revenue sur les craintes de voir Donald Trump retourner au pouvoir qu’elle avait exprimées lors de la campagne. Après avoir appris les résultats de l’élection, elle aurait dit : "Mon Dieu, mon Dieu, que va-t-il arriver à notre pays ?" Des craintes qui, elle l’affirme, se sont vérifiées. "Il avait dit qu’il instrumentaliserait le ministère de la Justice, et c’est exactement ce qu’il a fait."
L’ancienne vice-présidente parle aussi de la suspension du présentateur Jimmy Kimmel par ABC, après que celui-ci a fait une blague sur la réaction des républicains à la mort de l’influenceur d’extrême droite Charlie Kirk. Cette suspension, qui fut finalement temporaire, est survenue après que le régulateur, nommé par Trump, a menacé les diffuseurs : "Regardez ce qui s’est passé concernant la manière dont il a instrumentalisé, par exemple, les agences fédérales, en s’en prenant aux satiristes politiques… Il a la peau si fine qu’il ne pouvait pas supporter la critique d’une blague, et il a tenté de faire fermer une organisation médiatique entière dans le processus."
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