Gaza : la flottille humanitaire prend à nouveau la mer après avoir été stoppée par la météo

Des vents violents en Méditerranée ont contraint les bateaux humanitaires de la "Global Sumud Flotilla" partis dimanche 31 août de Barcelone vers Gaza, transportant des centaines de militants propalestiniens dont la Suédoise Greta Thunberg, à retourner à leur port de départ. Ils sont finalement repartis lundi soir, aux alentours de 19h30.  

La flottille prend la direction de la bande de Gaza afin d'apporter de l'aide humanitaire aux civils touchés par le conflit israélo-palestinien. Cette vingtaine de bateaux a quitté dimanche une première fois Barcelone avec l'objectif "d'ouvrir un corridor humanitaire et de mettre fin au génocide en cours du peuple palestinien" dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, selon ses organisateurs. 

"En raison de conditions météorologiques dangereuses, nous avons effectué un essai en mer puis sommes revenus au port pour laisser passer la tempête. Cela a entraîné un retard de notre départ afin d’éviter les complications avec les bateaux plus petits", expliquait dans la matinée la "Global Sumud Flotilla".

Greta Thunberg et des acteurs parmi les militants

Selon plusieurs médias espagnols, les responsables de cette mission civique devraient se réunir au cours de cette journée du 1er septembre pour décider d'un éventuel nouveau départ. La "Global Sumud Flotilla" avait quitté la Catalogne dimanche avec l’objectif "d’ouvrir un corridor humanitaire et de mettre fin au génocide en cours du peuple palestinien" dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas.

Parmi les militants venus de dizaines de pays figurent la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, les acteurs irlandais Liam Cunningham et espagnol Eduard Fernandez, ainsi que des élus européens et des personnalités publiques, dont l’ancienne maire de Barcelone Ada Colau.

Les navires de la "Global Sumud Flotilla" ont prévu d’atteindre Gaza à la mi-septembre afin d’y acheminer de l’aide humanitaire, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet. Les Nations unies ont déclaré en août l’état de famine à Gaza, avertissant que 500.000 personnes se trouvent en situation "catastrophique".