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Naftali Bennett s'adressant au parlement israélien le 6 juin 2021.
Crédit : MENAHEM KAHANA / AFP
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Pour l'heure, Netanyahou ne concède rien. Après 12 ans à la tête du gouvernement israélien, le leader du Likoud pourrait être renversé, dans les prochains jours, par une alliance hétéroclite d'opposants politiques, menée par l'homme d'affaires nationaliste Naftali Bennett.
Le président du parlement israëlien, ou Knesset, a annoncé qu'un vote de confiance serait organisé ce dimanche 13 juin, suivi de l'investiture de Naftali Bennett. Chef de la coalition Yamina, qui allie différents partis issus de la droite nationaliste, le millionnaire tentera de gouverner avec un bloc composé par trois partis de droite, deux du centre, deux de gauche et, pour la première fois depuis des décennies, d'un mouvement arabe.
Avant de mener la charge pour l'éjecter du pouvoir, Naftali Bennett a œuvré comme directeur de cabinet pour Benjamin Netanyahou, à l'époque chef de l'opposition, de 2006 à 2008 et dirigé sa campagne pour prendre la tête du Likoud en 2007.
Depuis sa première élection comme député en 2013, l'investisseur spécialisé dans les nouvelles technologies n'a jamais porté les couleurs du parti de Benjamin Netanyahou. Il a cependant pris part à de nombreuses coalitions, ce qui lui a permis d'occuper les fonctions de ministre de l'Éducation, des Services religieux, des Diasporas, de l'Éducation puis, jusqu'en mai 2020, de la Défense.
Naftali Bennett s'est à plusieurs reprises opposé à la création d'un État palestinien. "Je ferais tout ce qui est dans mon pouvoir pour les empêcher d'avoir un État", expliquait-il au New Yorker en 2013. Dans ce portrait, le magazine américain assurait que "si Bennett devient Premier ministre un jour (...) il a l'intention d'annexer la majorité de la Cisjordanie et laisser des villes arabes comme Ramallah (...) 's'auto-administrer' mais 'sous une sécurité israëlienne'"
Le programme de la coalition prévoit cependant de geler les annexations et arrêter les colonisations pendant la durée du gouvernement d'unité. Le document d'union signé par les huit parties, explique le Times Of Israël, aborde peu les questions religieuses et se concentre davantage sur des enjeux domestiques comme limiter le nombre de mandats autorisés pour un Premier ministre ou la dynamisation économique de Jérusalem.
Benjamin Netanyahou a dénoncé une "dangereuse coalition de gauche" et décrit cette prise de pouvoir comme la "fraude du siècle". Naftali Bennett a appelé le Premier ministre à ne pas laisser une "terre brûlée" derrière lui.
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