Erez et Sahar Kalderon, 12 et 16 ans, sont arrivés lundi 27 novembre au soir, en Israël, dans le cadre de l'accord de trêve avec le Hamas. Ils avaient été capturés en Israël lors des attaques du 7 octobre. Deux jours après leur libération, leur mère, Haddas Kalderon, livre à RTL le récit émouvant de leurs retrouvailles et la douleur face à un traumatisme qui les marquera à vie.
"Ma fille a tout de suite pleuré, raconte-t-elle. Elle m'a dit : 'Maman, je ne savais pas que tu étais vivante, j'étais inquiète. Quelle chance nous avons de t'avoir avec nous'.", relate la mère de famille. "Pouvez-vous imaginer ce qui est arrivé à mes enfants ? Ils ne savaient pas quand tout cela allait se terminer ni même si leurs parents étaient toujours en vie. Ils ne savaient rien, ils avaient uniquement en tête les images des massacres", déplore encore cette dernière.
Et d'évoquer le retour de ses enfants : "Quand nous nous sommes retrouvés, c'était très intense. Nous étions si heureux ! On a beaucoup pleuré, on s'est pris dans les bras. Ils ont traversé un épisode très traumatisant, mais ils vont bien maintenant. Ils sont dans un endroit sûr, ils vont probablement avoir besoin d'un accompagnement médical pour un bon moment, ils n'ont pas la même expression sur leur visage, on ne dirait plus des enfants", regrette cependant Haddas Kalderon, "c'est comme s'ils avaient grandi d'un coup", ajoute-t-elle. Un constat qui rejoint celui de la grand-mère d'Eitan, 12 ans, rapatrié avec Erez et Sahar.
Je voudrai dire merci à monsieur Macron pour tous ceux qui ont libérés. Je sais qu'il a fait des efforts et qu'il a beaucoup aidé, mais il ne doit pas oublier les autres qui sont toujours là-bas.
Haddas Kalderon
La famille Kalderon ne demande plus qu'à être réunie : "Maintenant, ils attendent leur père. Il leur manque, ils sont très inquiets. D'ailleurs ils m'ont demandé 's'il te plait, ramène vite papa à la maison. Ils veulent retrouver toute leur famille", poursuit la mère.
Cette dernière, soulagée, adresse un message à Emmanuel Macron : "D'abord je voudrai dire merci à monsieur Macron pour tous ceux qui ont libérés. Je sais qu'il a fait des efforts et qu'il a beaucoup aidé, mais il ne doit pas oublier les autres qui sont toujours là-bas. Il faut se battre pour eux et les ramener à la maison. Je crois et je veux croire qu'il va faire de son mieux pour les libérer le plus vite possible", conclut-elle.
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