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Benyamin Netanyahou et Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche à Washington, aux Etats-Unis, le 4 février 2025.
Crédit : CHIP SOMODEVILLA / GETTY IMAGES
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Pour sa première rencontre avec un dirigeant international à la Maison Blanche, Donald Trump a accueilli le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Une réunion marquée par une saillie du président américain, qui annonce vouloir "prendre le contrôle de la bande de Gaza" pour en faire "la Côte d’Azur du Moyen-Orient".
"Nous allons faire du bon boulot avec. Nous la posséderons et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n’ont pas explosé et de toutes les armes", a déclaré le président américain, évoquant une "prise de contrôle à long terme".
L’ancien magnat de l’immobilier de luxe a expliqué vouloir superviser la reconstruction de cette enclave bombardée. "Nous avons l’occasion de faire quelque chose qui pourrait être phénoménal", a-t-il insisté.
"Pour Donald Trump, la géopolitique est une gigantesque opération immobilière", a estimé Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, au micro de RTL.
Alors que l’homologue israélien de Donald Trump, Benjamin Netanyahu, a rétorqué que cette proposition "pourrait changer l’histoire", Bruno Tertrais, qui publie La question israélienne aux éditions de l'Observatoire, explique que pour le milliardaire américain, la politique, "c’est acheter des terrains, comme le Groenland, c’est faire une grosse opération en Corée du Nord… et là, il a décidé de transformer Gaza City en nouveau Miami sur la Méditerranée", ironise-t-il.
Le politologue estime par ailleurs que "ça ne se fera pas", en parlant de l’annexion de Gaza par les États-Unis, mais il juge inquiétant "le sort des Palestiniens de Gaza qui n’intéresse absolument pas Donald Trump".
"Donald Trump est obsédé par l’idée d’avoir le prix Nobel de la paix", explique également Bruno Tertrais, assurant que "plusieurs personnes de son entourage le confirment". La paix au Proche-Orient serait, selon lui, l’un des moyens pour l’avoir. "Une autre manière serait de faire un grand accord avec l’Iran", ajoute-t-il, jugeant que le président républicain "rêve plus de paix que de guerre, parce que la guerre, c’est mauvais pour le business".
Si Bruno Tertrais pense que la déclaration de Donald Trump à propos de Gaza est anecdotique, il met en garde contre un éventuel soutien des États-Unis pour Netanyahu, si ce dernier décidait d’annexer "au moins une partie de la Cisjordanie".
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