Daesh fait-il son grand retour en Syrie ? Ces derniers jours, des combats ont fait plus de 150 morts et 45.000 déplacés. À Hassaké, au Kurdistan, l'État islamique a ainsi attaqué une prison où des islamistes sont enfermés et les affrontements se poursuivent. Face à ce regain des violences, la question du retour des Françaises radicalisées et leurs enfants revient sur le devant de la scène, alors que la France refuse leur rapatriement, sauf si les mamans acceptent de se séparer de leurs petits et de les laisser rentrer seuls en France.
Albert attend ainsi le retour de sa fille, partie rejoindre l'État islamique avec son compagnon en 2015, et de son petit-fils, né sous les bombes en 2019. La famille de ce grand-père est toujours retenue dans un camp, situé à une centaine de kilomètres des combats. "Elle est en insécurité totale, ma fille veut rentrer", clame-t-il au micro de RTL ce lundi 24 janvier avant de dénoncer "une volonté politique de la France de ne pas rapatrier pour des raisons qui leur sont propres".
"Nous sommes dans un État de droit, il faut qu'il s'applique", ajoute Albert, selon qui "la vengeance n'a jamais été la justice". S'il a décidé de faire du retour de sa fille et de son petit-fils son "combat", il ne nie pas les torts de la jeune femme. "On règlera les comptes quand elle rentrera à la maison", précise-t-il. Un moment qu'il attend avec impatience, comme "de nombreux autres parents et grands-parents" et qui lui permettra de rencontrer son petit-fils pour la première fois.
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