INVITÉ RTL - Israël-Hamas : la libération des otages, "un piège nécessaire" du Hamas, estime le président du Crif

La trêve comprise dans l'accord conclu entre Israël et le Hamas mercredi, a pris effet ce vendredi matin à 6 heures, après un report d'une journée en raison de discussions de dernières minutes. En quelques heures, de premiers otages, détenus à Gaza par l'organisation terroriste depuis l'attaque du 7 octobre, ont été libérés. Mais parmi eux, aucun Français. Les familles, elles, sont encore dans l'attente. Que peuvent espérer les proches de Français enlevés par le Hamas ? Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a accepté de livrer son éclairage sur la situation au micro de RTL ce vendredi soir. 

Un premier pas encourageant pour Yonathan Arfi, bien que "nos huit ou neuf compatriotes disparus sont toujours aux mains des tortionnaires du Hamas", regrette-t-il. Le président du Crif a une pensée pour les familles qui "dans les trois prochains jours vont attendre la liste du lendemain". Et de souligner que si le Hamas se montre prompt aux négociations, c'est qu'il y voit "un intérêt en termes politique, en termes d'image", avec les informations des libérations relayées dans le monde. "Un piège nécessaire", auquel on ne peut pas "échapper", estime Yonathan Arfi.

Car l'organisation terroriste va "jouer cyniquement avec les otages qu'il a en main, en essayant de valoriser du mieux possible ces séquences-là", explique le représentant. Par ailleurs, concernant les familles de ressortissants français pris en otage, le président du Crif en a rencontré certaines. "Ils attendent de savoir si le nom de leur proche sera sur les listes qui sont données par le gouvernement israélien aux familles chaque jour à 17 heures", indique Yonathan Arfi.